Phuket – l’arrivée

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Je suis arrivé sur l’île de Phuket dans la matinée du 4, après un trajet de quatorze heures en bus depuis Bangkok. Ce fut long, certes, mais j’ai tout de même pu voir un peu du pays, comme la région de Phang-Nga.

Phang-Nga

J’avais réservé une chambre pour moi tout seul (woo-hoo!!) au Crown Hostel de Patong, une des villes de l’île. En plus de posséder une superbe plage qui borde la mer d’Andaman, Patong a aussi la réputation d’être un endroit pour faire la fête et, malheureusement, pour s’adonner à certains vices qui rebutent les gens sains.

Pour m’y rendre, j’ai pris un songthaew, un bus modifié de façon à ce que trois bancs soient installés sur la longueur, à l’arrière du véhicule. Ça m’a coûté 25 bahts (environ 0,80 $ CAN) pour un trajet qui a duré une bonne vingtaine de minutes. Il n’y pas de moyen de transport moins cher pour se rendre aux plages, à partir de la ville de Phuket. À noter que les songthaews partent du marché central de Phuket.

Au-delà des apparences

Sitôt arrivé à Patong, j’ai trouvé mon auberge. J’aime quand je n’ai pas à chercher longtemps. La première impression: c’est un lieu glauque. Le genre d’endroit où je n’aurais pas été surpris de croiser le Mike Ness d’autrefois, quand il se consumait dans l’enfer de ses dépendances. Néanmoins, le proprio et sa femme sont des personnes charmantes et le prix est dur à battre, par rapport à ceux des très nombreuses autres auberges du coin.

Ma chambre

Une réputation méritée

La première soirée fut délirante; en compagnie de nouveaux amis de mon auberge, j’ai fait la fête. Patong n’a rien à envier à Barcelone, à ce chapitre. Quelle ambiance incroyable, même un dimanche soir. Des bars qui ferment à six heures du matin. Un nombre phénoménal de bars, pubs et clubs de nuit dans un secteur restreint. Des gens qui vendent de la bière, des drinks et toutes sortes de bidules dans la rue. Des fêtards motivés qui proviennent d’un peu partout dans le monde. De la musique assourdissante qui jaillit de toutes parts. Un sacré bordel.

Austin, Marcelo et Anna, compagnons de fête

J’ai aussi vu un spectacle d’un groupe hommage à HammerFall. Ça, c’est encore plus incroyable. HammerFall a certes sa place dans l’histoire du métal (pour avoir lancé la renaissance du power métal en 1997, avec son album Glory to the Brave), mais je ne savais pas qu’il avait à ce point marqué les amateurs de cette musique à travers le monde. En tout cas, les cinq musiciens thaïlandais que j’ai vus sur scène ce soir-là étaient visiblement passionnés par les chansons du quintuor suédois.

L’envers de la fête

Si vous n’aimez pas les fêtes excessives, fuyez Patong à tout prix. L’ambiance y est survoltée, tous les soirs. C’est comme Khao San Road, mais avec une plage en plus. Ce n’est pas une ville pour se reposer. En outre, sous le vernis festif se cache la réalité de la prostitution. J’ai vu quantité d’hommes d’un certain âge marchant main dans la main avec de jeunes Thaïlandaises. Et ce n’est sans doute que la triste pointe de l’iceberg.

Une Westfalia transformée en bar de rue

C’est un zoo, ici. On peut voir des gens heureux et des gens qui veulent faire croire qu’ils le sont. Il y a du faux et du vrai. Du sublime et du sordide. Patong n’est pas pour tout le monde; je ne verrai pas plusieurs de mes amis ici, ils n’aimeraient pas. Pour ma part, j’aime l’endroit, malgré tout. J’observe cet univers rocambolesque et je me dis que les gens sont fascinants, tant dans ce qu’ils ont de meilleur que dans ce qu’ils ont de pire.

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