Le 21 décembre dernier, j’ai été aux îles Phi Phi, avec mon amie Mariève. On a payé 1300 bahts (environ 42 $ CAN) chacun pour cette excursion. Départ à 7 h 45, retour vers 18 h. Service de navette, transport en bateau, buffet à volonté, assurances et tuba et masque inclus. On était accompagnés par un guide qui répond au surnom de Shakira (ou Miss Shakira, ou Beautiful Miss Shakira. Au choix). Tout un personnage, il va s’en dire. Au programme: sept arrêts.

Viking Cave et baie de Pi-Leh

Ces deux “arrêts” n’ont duré que quelques instants. Viking Cave n’est pas un lieu particulièrement captivant. Une grotte, à flanc de falaise. Quelques photos au passage et hop, arrêt suivant: la baie de Pi-Leh. Beaux paysages. Quelques photos. Destination suivante: la plage de la baie de Maya.

La baie de Pi-Leh

Une plage surestimée

Cette plage est devenue célèbre après le lancement du film The Beach, avec Leonardo Di Caprio. Elle est maintenant une attraction incontournable de la Thaïlande. Tellement incontournable que tous les jours, elle est assaillie par des hordes de touristes. Mais, malgré cette achalandage colossal, personne ne semble mentionner un détail pourtant important: la baignade à cette plage n’est pas agréable, en raison de la présence d’un grand nombre de roches dans l’eau de l’aire réservée à la baignade. La plage de Patong est infiniment supérieure, en terme de qualité de baignade. Le seul avantage de la plage de la baie de Maya, c’est la beauté de son décor. C’est tout.

"La" plage. La plage de la baie de Maya.

Des singes et un homme

La visite de Monkey Beach fut très décevante: la marée était trop basse et les bateaux ne pouvaient s’en approcher beaucoup. De plus, les gens devaient marcher sur des roches pour se rendre sur la plage et certaines d’entre elles étaient pointues. Résultat? Plusieurs personnes ont subi des écorchures et ont renoncé à l’idée d’aller sur la plage pour rencontrer les singes. Je m’y suis rendu, grâce à mes sandales (j’ai tout de même eu ma part d’écorchures), mais je n’ai eu que quelques minutes pour prendre des photos. Je devais revenir au bateau, qui partait pour nous emmener manger à Phi Phi Don. Moi qui adore les singes, j’ai été très déçu de n’avoir pu passer plus de temps en leur compagnie. Je devrai me reprendre ailleurs…

Et dire qu'on aurait pu devenir amis...

Un dîner, des poissons et du pain

Le dîner a donc eu lieu sur l’île de Phi Phi Don. Un délicieux buffet à volonté. Conversations agréables avec deux Français. Retour au bateau pour aller faire de la plongée avec masque et tuba, juste à côté de l’île. La plongée fut le meilleur moment de la journée. On avait acheté du pain, au matin, afin de nourrir les poissons, de les attirer près de nous. Eh bien, je ne savais pas que les poissons raffolaient autant de pain. Ils se précipitaient sur chaque morceau avec une énergie étonnante, ce qui faisait qu’on se retrouvait alors au milieu de bancs de poissons colorés. Une belle expérience.

Le pain rend les poissons fous

J’ai aussi bien aimé voir les coraux et les autres types de poissons du secteur. Certaines de ces bêtes étaient magnifiques, avec leurs couleurs éclatantes et leurs jolis motifs.

¸Île de Khai, plage et pluie

Dernière étape: île de Khai. Très jolie. Mariève et moi avons d’abord opté pour boire une petite bière. Le temps qu’on se décide à aller plonger, on s’est retrouvés au milieu d’une solide averse. On a donc oublié la plongée et on a repris une bière.

Plage de l'île Khai

Un retour agité

Le retour fut agité, le bateau subissait les assauts des eaux de la mer d’Andaman. Certains passagers souffraient du mal de mer, mais aucun incident fâcheux n’est venu perturber le trajet. Fort heureusement, d’ailleurs.

Le trajet en minibus fut plus calme. On a sillonné la ville de Phuket et on a vu un condensé de ce qu’elle a à offrir, c’est-à-dire pas grand chose. Néanmoins, j’ai apprécié, ne serait-ce que pour avoir pu regarder les gens vaquer à leurs occupations. On est finalement revenus à notre auberge, somme toute satisfaits de notre excursion. Elle ne s’est pas passée comme on l’avait imaginée, mais en même temps, ce caractère imprévisible fait partie de l’expérience. Il fait partie des voyages. Il suffit juste de faire le nécessaire pour en tirer le maximum.