Sigirîya

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J’ai posé les pieds dans la ville de Dambulla, le 28 avril, après un trajet d’environ 90 minutes en bus à partir de Kandy. Le billet m’a coûté 190 roupies srilankaises (environ 1,49 $ CAN); j’ai aussi dû payer la même somme pour mon sac à dos, qui trônait sur le siège à côté de moi, faute d’espace. J’occupais donc deux sièges.

Dambulla

Sitôt arrivé dans la ville, j’ai été repéré par un chauffeur de tuk tuk: facile, j’avais deux sacs à dos, j’étais de la “chair fraîche”. Il m’a alors suggéré une maison d’hôtes. N’ayant pas réservé de chambre avant de venir ici, je lui ai posé quelques questions sur ladite maison et j’ai accepté de le suivre au Golden Rainbow Guesthouse. Prix dans la norme (1500 roupies srilankaises; environ 11,70 $ CAN), endroit calme, tenu par une jeune famille. Ça me plaisait. Kumara, le chauffeur, m’a ensuite proposé ensuite de me servir de guide pour la journée: 1500 roupies srilankaises et il m’emmenait où je veux. Je lui ai dit que je voulais aller à Sigirîya; il m’a recommandé de d’abord visiter un jardin d’épices. J’ai accepté.

Le jardin d’épices Grand Regent

La visite au jardin d’épices Grand Regent n’a duré que quelques minutes, mais elle fut très intéressante. Mon guide connaissait bien les plantes et les arbres qui poussaient dans le jardin et ses explications étaient claires. J’y ai notamment vu pour la première fois des plantes d’épices que je connais, comme la cannelle et la muscade. J’ai aussi eu droit à un efficace massage à l’huile d’environ quinze minutes. La visite comme le massage ne coûtaient rien, mais de toute évidence, un don ou l’achat de produits locaux était attendu. J’ai donc choisi d’effectuer un don, puisque je ne tiens pas à remplir mes sacs avec trop de trucs.

Un plant de cannelle.

Sigirîya

Puis, on a été à Sigirîya, un lieu inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. Première surprise: le prix d’entrée. 30 $ US (3750 roupies). Ouch. Mais bon, depuis que j’ai vu l’épisode de l’excellente émission Embarquement immédiat (Departures, en version originale) sur le Sri Lanka, je m’étais promis d’aller à Sigirîya un jour. Ce n’était donc pas le moment de rechigner. J’ai payé, puis je suis entré sur le site.

Sigirîya

Wow. Quel endroit impressionnant. Sigirîya est un rocher perdu au milieu d’une plaine. Un lieu en apparence imprenable. Pour cette raison, Kassyapa a décidé d’y construire une forteresse. Il cherchait ainsi à se protéger de la vengeance de son frère Mogallana. C’est que le méchant Kassyapa avait assassiné leur père, Dhatusena, alors roi d’Anurâdhapura, afin d’usurper le trône. Mogallana n’a pas digéré ce complot et avait juré de venger la mort de son père. Pour connaître la fin de cette histoire, lisez cet article.

À couper le souffle

Pour se rendre tout en haut, on doit monter plusieurs séries de marches et emprunter plusieurs passages. En chemin, on peut prendre une pause pour admirer les Demoiselles de Sigirîya, de célèbres fresques représentant des femmes dénudées. Apparemment, il s’agirait des seules images féminines de la Ceylan médiévale.

Une partie des Demoiselles de Sigirîya

Puis, on longe un mur couvert de graffitis, dont certains dateraient de plusieurs siècles. Il est d’ailleurs interdit de toucher le mur: j’ai vu un touriste tenter l’expérience, avant qu’il ne fasse fermement rappeler à l’ordre par un gardien.

Le mur des graffitis

Enfin, avant d’arriver tout en haut, on doit passer par des escaliers sculptés de façon à représenter les pieds d’un lion gigantesque.

Les pieds de lion

Les vues sont exceptionnelles, depuis le sommet:

Vue depuis le sommet de Sigirîya

En outre, le vent balaie le rocher avec force. Un vent délicieux, après l’ascension des marches. Tout le monde arrive en haut essoufflé. Moi comme les autres. J’ai donc repris mon souffle, j’ai admiré les paysages, j’ai regardé les gens se faire prendre en photo (parfois dans des poses disons, peu avantageuses), j’ai marché dans les ruines. Un instant d’harmonie, de paix intérieure. Un rêve qui se réalisait.

Une expérience difficile à regretter

Malgré le prix élevé pour y accéder, Sigirîya vaut le détour. À noter qu’il est facile de prendre un bus, à partir de Dambulla, pour se rendre au site. Je ne connais toutefois pas le prix exact du bus, mais je présume que ce doit être une somme dérisoire. Il suffit de se rendre au point de départ des bus, au “centre-ville”, et d’en choisir un dont la destination est Sigirîya. Une expérience difficile à regretter.

Vue depuis le sommet de Sigirîya

6 thoughts on “Sigirîya

  1. Lucie

    Je ne connaissais pas du tout ce lieu et ça a l’air magnifique. Tu as raison d’y être allé. Et c’est bien que le lieu soit protégé du toucher des touristes… ce n’est pas toujours le cas…

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    1. Stéphane Pageau Post author

      J’ai découvert ce lieu en regardant l’émission “Embarquement immédiat”; j’ai été ébloui par le site. Alors, quand j’ai décidé d’aller au Sri Lanka, je savais que je devais y aller. Content de te l’avoir fait découvrir. Oui, c’est vrai que toutes les attractions ne sont pas aussi protégées qu’elles ne le devraient…

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  2. Claire et Guillaume

    Je ne connaissais pas du tout, l’endroit semble incroyable. Pour le billet, le tarif ne me choque pas et je trouve normal que nous participions à l’effort de conservation d’un tel patrimoine.

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Oui, c’est un endroit extraordinaire. Ce qui m’a surpris, c’est l’écart énorme entre les prix des déplacements (prendre le bus ne coûte presque rien, ici) et les prix d’entrée des différentes attractions. Ceci dit, je suis d’accord avec vous, dans le fond, c’est très bien que l’argent ainsi recueilli aille à la conservation de ce précieux patrimoine.

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  3. Romain@ La Thailande et l'Asie

    Je cherchais le prix du bus Dambulla-Sigiriya, bon y’a pas l’info mais je suis tombé sur un blog sympa ! Je suis allé au Sri Lanka cette année et j’étais curieux de savoir combien est le bus entre ces 2 endroits sachant que pour notre part nous avions pris un tuk tuk direct…

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Bonjour Romain!

      Merci pour tes bons mots! Comme moi aussi j’ai pris un tuk tuk pour aller là-bas, je n’ai pas cherché à me renseigner sur le prix du bus. Mais si je me fie à mes autres déplacements dans le pays, je dirais que le prix du trajet doit être très abordable. C’est une réponse vague, je sais, mais c’est la meilleure que je peux donner… ha ha!

      Content moi aussi de découvrir ton blogue. J’ai un frère qui prépare en ce moment un voyage en Asie du Sud-Est, alors je lui enverrai le lien vers ton blogue. Bonne chance dans tous tes projets!

      Stéphane

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