13 questions légères à Lucie

La photographie a ceci de particulier: selon la personne, elle peut constituer autant un hobby qu’un métier. Un métier que pratique Lucie Bataille. Dans cette deuxième partie d’entrevue, elle répond à des questions plus légères sur ses voyages. Pour votre plus grand plaisir, bien sûr.

L’objet dont tu te sers le plus en voyage?

Mon appareil photo, indubitablement. Mais je ne photographie pas tout. Je prends aussi le temps d’apprécier le moment présent en imprégnant certaines images dans mon coeur plutôt que sur pixels.

L’objet dont tu ne te sers jamais mais que tu apportes toujours quand même?

De la lecture.

L’objet qui n’existe pas encore mais que tu aimerais inventer pour faciliter les voyages?

Je cherche, je cherche, mais panne sèche pour cette question. Désolée!

Le souvenir le plus ridicule que tu as acheté en voyage?

Un « Pee Pee Boy », figurine chinoise en terre cuite qui… fait pipi lorsqu’on lui verse de l’eau chaude dessus. Le mien n’a jamais fonctionné!

L’aliment, boisson ou mets que tu aimes comparer d’un pays à l’autre?

La bière.

Le groupe ou musicien-ne que tu préfères écouter en voyage?

Plusieurs… Cela dépend du voyage et de l’émotion du moment. Le premier groupe qui me vient à l’esprit est Bon Iver, avec sa musique planante et introspective. Quand je voyage seule, en pleine nature ou dans la folie d’une grande ville, c’est le genre de musique qui me fait vibrer et sentir vivante.

Des découvertes artistiques que tu as faites durant tes périples que tu aimerais partager avec les lecteurs (peinture, musique, littérature, etc.)?

Côté musique, Phile et son album Le corps territoire. Un artiste que j’ai découvert en Gaspésie et qui compose sa musique avec, entre autres, les bruits de la nature et d’autres environnements. Un bijou!

Côté littérature, Novecento : pianiste, de l’auteur Alessandro Baricco. C’est l’histoire touchante d’un pianiste né sur un bateau, qui passe sa vie à naviguer sur l’Atlantique sans jamais toucher terre. Ce livre m’a été offert par mon ami Alex, de Bonaventure, en Gaspésie. Il se l’était lui-même fait offrir par une voyageuse et m’a invité à l’offrir à mon tour. Ce que j’ai fait, après l’avoir lu d’une traite!

Lucie, au lac de l'Eychauda, dans les Alpes françaises (photo prise par Émilie Grondin-Fleury)

Lucie, au lac de l’Eychauda, dans les Alpes françaises (photo prise par Émilie Grondin-Fleury)

La superstition dont tu ne peux te débarrasser en voyage, si incongrue soit-elle?

Je n’ai pas de superstition en tant que telle. Mais j’oublie. Mes lunettes à New York, mon foulard sur l’île Bonaventure, ma carte de résidente permanente pour revenir au Québec. Tête en l’air, vous dites? ;-)

Le pays que tu as préféré et pourquoi?

Sans contredit mon pays d’adoption depuis presque 6 ans : le Québec! Pourquoi? Parce que Montréal la cosmopolite, parce que le style de vie plutôt décontracté, parce que l’ouverture d’esprit des Québécois, parce que la beauté et l’immensité de la nature.

Le pays que tu as le moins aimé et pourquoi?

Pas un pays, mais une ville : Liverpool en Angleterre. À part le musée des Beatles, c’est une ville industrielle qui ne présente, à mes yeux, que peu d’intérêt. Mais je dois préciser que je n’y suis allée que pour une seule journée (froide et humide, qui plus est), alors je n’ai peut-être pas laissé la chance à la ville de dévoiler ses atouts à leur juste valeur.

Ton plus beau souvenir de voyage?

Une balade en bici-taxi en plein coeur de La Havane. Eduardo, notre chauffeur, nous a trimballées, mon amie et moi, dans tous les coins et recoins de la vieille ville. Une vadrouille improvisée et épique qui nous a fait sortir des sentiers battus, pour notre plus grand bonheur!

L’expérience de voyage que tu ne souhaites jamais revivre?

Les mouches noires autour d’un feu de camp à Maria en Gaspésie. Le lendemain, j’avais tellement de piqûres dans le cou qu’on aurait cru du papier bulles!

Un secret de voyage que tu n’as jamais révélé… jusqu’à maintenant?

Nah… Je n’ose pas! ;-)

Je remercie Lucie Bataille d’avoir bien voulu montrer l’envers de l’objectif au cours de cette entrevue. J’espère aussi que vous avez appris quelques trucs sur l’univers fascinant de la photographie. Si vous désirez embaucher Lucie pour une séance photo, vous pouvez la contacter via son site Web. Vous pouvez évidemment y voir des exemples de son travail. Je lui souhaite la meilleure des chances dans tous ses projets.

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