Outre ses attractions les plus populaires, Amsterdam compte quelques musées étonnants, comme le Musée du sexe et le Hash Marihuana Hemp Museum. Mais, dans tous ceux que j’ai visités là-bas, j’ai trouvé que le plus particulier était sans contredit le Musée de la torture.

La créativité au service de la cruauté

Musée inhabituel, il montre un côté très, très sombre de l’humanité. À mon avis, un intérêt pour les aspects plus morbides de l’Histoire peut aider à mieux “apprécier” la visite. Par ailleurs, les amateurs de films d’horreur ou de groupes comme Cannibal Corpse et Devourment qui le visitent pourront avoir une idée plus concrète de la portée de certaines scènes, de certaines paroles. Comme quoi la réalité est souvent plus percutante que la fiction.

James Bond a expérimenté cet instrument dans “The World Is Not Enough”

Plusieurs instruments de torture sont exposés et ils révèlent toute la cruelle imagination déployée pour tuer, blesser, mutiler ou infliger de la douleur. Des fiches explicatives accompagnent chaque objet présenté, de sorte que vous pourrez connaître les détails sur les manières de l’utiliser. On constate en outre que les acteurs de l’Inquisition ont développé plusieurs “innovations”, au plan des techniques d’interrogation.

Le site du Musée de la torture ne mentionne pas le prix d’entrée actuel, mais il était de 5 Euros (environ 6,63 $ CAN) quand j’y avais été, en juin 2009. À noter que la visite est courte: j’avais fait le tour du musée en près de 45 minutes, et ce, même en prenant soin de lire chaque fiche explicative.

Pas pour tout le monde

Oui, une visite au Musée de la torture d’Amsterdam peut choquer. Néanmoins, l’endroit fascine, car il révèle cette part d’ombre qui sommeille en l’humanité, part qui se manifeste parfois avec une violence inouïe. Coeurs sensibles s’abstenir.