15 notes sur l’Équateur

      2 commentaires sur 15 notes sur l’Équateur

Je n’ai passé que quinze jours en Équateur et, le dernier jour de mon voyage là-bas, je savais déjà que je voulais y retourner, tant j’ai aimé le pays. Durant mon trop bref séjour, j’ai tout de même effectué quelques observations plus générales, que je vous livre ici:

– les cartes de débit nord-américaines ne fonctionnent pas dans les guichets automatiques de toutes les banques. Par contre, les guichets de la Banco Pichincha les acceptent. Heureusement, elle est l’une des plus grandes banques du pays. Ses guichets jaunes se trouvent donc dans toute ville d’un minimum d’envergure;

– le dollar américain est la devise en vigueur en Équateur. Toutefois, pour la monnaie, les cents et les centavos sont tous deux utilisés, car certaines pièces ont la même valeur (5, 10, 25). Il existe aussi des pièces de 50 centavos et de 1 dollar;

Cents et centavos

Cents et centavos

– les grosses coupures (20, 50 et 100 $ US) sont peu acceptées, surtout dans les petits commerces, car elles puisent dans leurs réserves de monnaie. Certains commerçants les refusent carrément, d’où l’importance de toujours traîner avec soi un maximum de petites coupures;

– la grenadille (ou fruit de la passion) s’appelle maracuya, et non parchita, comme au Venezuela. Une bonne information à connaître, au moment d’acheter un délicieux jus frais;

– trouver des restaurants qui offrent des déjeuners à 1 $ – 2 $ US s’avère facile (du moins, dans les villes que j’ai visitées). Les auberges, quant à elles, proposent des déjeuners à partir de 2 $ US, habituellement. De plus, un repas (dîner ou souper) peut coûter moins de 2 $ US: par exemple, j’ai vu des empanadas à 0,50 $ US l’unité. Pour des repas plus complets mais toujours abordables, les prix varient de 2 $ US (petit resto familial dans une rue secondaire) à 10 $ US (resto pour touristes près d’une place publique). Les repas à plus de 10 $ US sont offerts dans les restaurants plus “chics” (comme celui du Hilton de Quito);

– les amateurs de sauce forte aux piments devraient apprécier la Oriental, une “salsa de aji” disponible dans les épiceries à 1,25 $ US pour une bouteille de 200 ml;

Oriente... robuste.

La puissante sauce aux piments Oriental

– la Pilsener est la bière nationale et bien honnêtement, elle ne passera pas à l’histoire. Le prix pour une grosse bouteille varie entre 0,90 $ US et 3 $ US, selon l’endroit où elle est achetée. La Club et la Brahma, originaire du Brésil, sont aussi des bières populaires. Par ailleurs, la Corona semble avoir la cote, loin devant la Heineken;

– les gens ont tendance à traverser toute route, que ce soit une rue de ville ou une autoroute, à n’importe quel endroit, à n’importe quel moment, et ce, sans apparemment tenir compte des risques (comme à Montréal, quoi). Les automobilistes ne ralentissent pas, ce qui rend l’exercice parfois très dangereux. J’ai ainsi vu plusieurs accidents être évités de justesse;

– les transports sont abordables: par exemple, un billet de bus Baños – Cuenca, avec un transfert à Riobamba, m’a coûté 10 $ US. En tout, le trajet dure neuf ou dix heures. Prévoir 1 $ US par heure de route, peu importe la destination, semble donc être une estimation correcte;

Paysage entre Riobamba et Cuenca

Paysage entre Riobamba et Cuenca

– le terminus de Cuenca demande 0,10 $ US aux passagers pour traverser du côté des bus. Je n’ai cependant pas rencontré cette pratique dans d’autres terminus;

– la lutte professionnelle jouit d’une grande popularité, comme en témoignent les très nombreux DVD de lutte piratés disponibles chez les vendeurs de DVD;

– une carte postale coûte entre 0,25 $ US et 0,50 $ US et les timbres coûtent 2,50$ US par carte pour le Canada et 3 $ US par carte pour la France. Un employé du bureau de poste de Baños m’a confirmé que les prix des timbres ont récemment augmenté; toute autre information est alors périmée;

– j’ai remarqué que les Équatorien-nes estiment parler espagnol, contrairement aux habitants du Venezuela, par exemple, où les gens affirment plutôt parler castillan (castellano);

– une connaissance minimale de l’espagnol facilite énormément les interactions, puisque peu de gens parlent couramment anglais ou français, en dehors de celles et ceux qui travaillent dans l’industrie touristique;

– de nombreux endroits, comme des auberges (telles que la très agréable Secret Garden de Quito), proposent des cours d’espagnol à celles et ceux qui sentent le besoin d’acquérir plus de notions théoriques avant de plonger dans le quotidien des habitant-es.

C'est bien, de comprendre...

C’est bien, de comprendre…

2 thoughts on “15 notes sur l’Équateur

  1. Laura

    Je vois que je ne suis pas la seule à avoir été conquise par l’équateur. En 2005, j’y passais 3 semaines et cela m’a donné non seulement envie d’y retourner mais d’effectuer le voyage de 10 mois en amérique latine où je me trouve actuellement.
    J’ai hâte d’arriver de nouveau en Equateur et boire ses fameux jus de maracuya !
    Je vais lire en détail tes posts sur l’équateur.

    Laura

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Merci beaucoup pour ton commentaire, Laura. En effet, quel pays charmant, que l’Équateur, j’ai été agréablement surpris par le peu que j’en ai connu. Ah quel beau projet tu as… je rêve de passer plusieurs mois en Amérique latine. Profite bien de l’Équateur et des jus de maracuya. Bonne chance dans tous tes projets!

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