Le passage de la frontière mexicaine

Poste frontalier de Nogales, au Mexique.

Poste frontalier de Nogales, au Mexique.

Le 21 décembre dernier, je devais me rendre au Mexique. J’avais acheté un billet de bus avec la compagnie Tufesa, qui effectue des liaisons entre de nombreuses villes du nord-ouest mexicain et du sud des États-Unis. Je l’avais payé 38 $ US (environ 45 $ CAN) et il me permettait de relier Tucson, en Arizona, et Hermosillo, dans l’état de Sonora. J’avais choisi ce poste frontalier, car j’avais lu qu’il était l’un des plus sécuritaires de toute la frontière. Au moment de l’achat en ligne, j’ai reçu une confirmation de paiement par courriel (« confirmación de pago »); ce n’était toutefois pas mon billet. Pour l’obtenir, je devais aller au bureau de Tufesa à Tucson (5550, South 12th Avenue) avant de prendre le bus.

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Je me levai donc juste après l’heure des poules, je me préparai, j’appelai un taxi depuis mon auberge, je me rendis au bureau de Tufesa, j’obtins mon billet et j’attendis le bus. Il arriva avec 45 minutes de retard. Il partit à 9 h 15, au lieu de 8 h 30, et vers 10 h 40, on arriva à Nogales, en Arizona, soit le poste frontalier du côté des États-Unis.

Les formalités

On y laissa quelques passagers, puis on se dirigea vers le poste frontalier du côté mexicain, à Nogales. Le bus stoppa, deux agents frontaliers y montèrent: ils ont demandé aux personnes qui avaient quelque chose à déclarer de bien vouloir se présenter au bureau de l’immigration. Seul un homme s’y rendit et il revint quelques instants plus tard, triomphant; il avait rempli les exigences d’entrée. Il exprima sa joie et tout le bus, moi inclus, l’applaudit.

Arrivée au poste frontalier.

Arrivée au poste frontalier.

Je savais que j’avais besoin d’une carte de touriste pour pouvoir voyager légalement dans le pays; un couple d’Américains assis près de moi en avait besoin d’une aussi. On a donc demandé aux agents où nous devions aller pour obtenir cette fameuse carte. L’un d’eux nous affirma qu’elle n’était pas essentielle… ce qui allait à l’encontre des directives officielles pour le Mexique sur le site du Ministère des affaires étrangères du Canada. On a tout de même insisté et il a fini par nous indiquer le chemin vers le bureau de l’immigration.

Par là...

Par là…

Une fois au bureau (qui se trouvait à quelques pas de l’arrêt de bus), on a rencontré une dame fort sympathique. On lui a demandé des cartes de touriste et elle nous a donné un formulaire. Je le remplis donc, en posant quelques questions pour m’assurer que je répondais de façon appropriée. Puis, pour compléter le processus, je devais payer une « taxe touristique » de 25 $ US (environ 30 $ CAN; le site du Ministère des affaires étrangères du Canada parlait plutôt de 20 $ US, mais bon… peut-être le coût a grimpé depuis la dernière mise à jour de son site); les frais peuvent aussi être payés en pesos mexicains. Je payai au bureau de l’immigration, j’obtins alors un reçu et la carte de touriste, qui est en fait une des sections du formulaire; elle a seulement été déchirée aux pointillés. Il est par ailleurs essentiel de conserver les deux documents pour éviter tout problème à la sortie du pays. À noter qu’il est aussi possible de payer les frais dans une banque du secteur; il faut alors demander un reçu et revenir au bureau de l’immigration pour le présenter. Dans mon cas, je trouvais plus facile et plus rapide de tout régler au même endroit.

Un passage facile

Une fois mes documents en main, je suis remonté dans le bus. À 11 h, tout le monde avait réglé ses formalités et le bus repartit vers Hermosillo, où je suis arrivé avec 30 minutes de retard, à 15 h. Somme toute, ce passage de frontière fut l’un des plus faciles que j’ai vécus. Si c’était toujours comme ça…

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