Quai de la Playa de los Muertos

Encore une fois, j’ai choisi de rassembler mes notes sur deux villes. Dans ce cas-ci, j’ai pris cette décision, parce que les deux villes se ressemblent sur un point: les gens n’y vont pas pour leur patrimoine culturel, mais surtout pour la plage et la fête. J’ai été à Puerto Vallarta du 21 au 26 janvier 2015 et à Sayulita, du 26 au 30.

Puerto Vallarta

– J’ai payé 515 pesos (environ 43,19 $ CAN) pour un billet de bus avec la compagnie TAP (Transportes y Autobuses del Pacifico) depuis Mazatlán; le trajet a duré 7 h 45. La compagnie donne un sac de grignotines avec le billet;

– Quand j’étais enfant, je connaissais déjà Puerto Vallarta. L’image que j’en avais était celle d’une ville où les adultes allaient festoyer comme mes oncles le faisaient avec tant d’aplomb dans les partys de Noël en famille. Eh bien, une vingtaine d’années plus tard, je constate que mon impression d’alors était vraie. Les gens viennent ici pour fêter. Solidement. Sans retenue. Avec l’absence de classe qu’une telle intention présuppose. Mais en même temps, cet esprit festif possède un certain charme. À noter que la ville est très gay-friendly, comme en témoignent les nombreux bars qui affichent le drapeau arc-en-ciel et les couples qui se bécottent à la Playa de los Muertos;

– Playa de los Muertos: la plage la plus proche de la zone touristique, dans le centre. Elle attire beaucoup de monde, alors il peut s’avérer ardu d’y dénicher un coin pour rôtir;

Playa de los Muertos

– La rivière Cuale (río Cuale) coupe la ville en deux; elle sert de frontière entre le centre, plus touristique, et la Vieille ville (la Zona Romántica). L’île Cuale baigne dans les eaux de la rivière et des commerces s’y sont installés;

– Le Malecón constitue le fémur de la zone touristique. Tout s’articule autour de cette belle promenade en bordure de l’océan. À noter qu’il n’est pas possible de se baigner dans plusieurs secteurs, en raison des forts courants;

Le Malecón de Puerto Vallarta

Sculpture sur le Le Malecón

– En quelques jours, je suis devenu un habitué du restaurant El Huarachon Azteca; ses huaraches, disponibles à partir de 40 pesos (environ 3,33 $ CAN), m’ont plusieurs fois comblé. J’y ai même amené un groupe de dix personnes de mon auberge, au grand bonheur des employé-es. L’un d’eux a vite constaté que j’aimais le groupe Maná et il en faisait jouer chaque fois que j’y allais. J’adore ce genre de restaurant familial où l’ambiance est conviviale et la nourriture, exquise;

– J’ai vu plusieurs stands de cuisine de rue dans la Zona Romántica. J’ai ainsi beaucoup aimé l’imposant burrito de La Hormiga Feliz, au coin des rues Madero et Vallarta. À 50 pesos (environ 4,19 $ CAN) pour un tel monstre, j’en ai eu pour mes pesos;

– Bar Homero: sympathique bar inspiré par les personnages des Simpsons. Si seulement on pouvait y boire de la Duff;

– Microbrasserie Los Muertos Brewing: un endroit idéal pour les assoiffé-es de nouvelles bières. J’y ai goûté une blonde au chili (pas mal, mais je n’en aurais pas bu plus d’une) et une stout (savoureuse à souhait). Les prix sont bien sûr plus élevés que ceux des bières nationales. Aussi, la décoration m’a plu; on peut y voir d’étonnants tableaux de personnalités connues, comme Marlon Brando (époque Le Parrain), peintes comme si elles étaient mi-squelettes, mi-vivantes;

– La cathédrale Guadalupe est certes jolie, mais si vous logez dans une auberge ou un hôtel près d’elle, vous risquez d’entendre ses envolées musicales à des heures parfois incongrues;

Templo de Guadalupe

– Le terminus de bus est situé à l’extérieur du centre. Pour aller dans le centre, il est possible de prendre un taxi (à 130 – 140 pesos, soit environ 10,80 – 11,63 $ CAN), mais des bus de ville s’y rendent à une fraction du prix d’un taxi: un billet de bus coûte seulement 7,50 pesos (environ 0,63 $ CAN) et le trajet prend une vingtaine de minutes;

– J’ai dormi à l’auberge Hostel Oasis Downtown. Très facile à trouver, à deux pas de la Plaza de Armas, l’auberge est charmante, avec sa terrasse aux belles vues sur l’océan et la ville et ses invitantes aires communes. En plus, les visiteuses et visiteurs sont accueillis avec une bière. Délicate attention. Tous les services habituels y sont offerts. Cependant, comme elle a pignon sur rue dans le centre, les bruits causés par les fêtards peuvent parfois être dérangeants, la nuit. Bouchons recommandés. J’ai payé 200 pesos (environ 16,59 $ CAN) la nuit pour un lit en dortoir;

Sayulita

Sayulita

– Pour aller à Sayulita à partir de Puerto Vallarta, il faut se rendre devant le Wal-Mart, où se trouve un terminus. Or plusieurs bus partent du centre de Puerto Vallarta et passent près de l’énorme magasin. De là, il faut chercher un bus vert sur lequel est écrit « Sayulita ». Le billet coûte 35 pesos (environ 2,93 $ CAN) et le trajet dure environ une heure. Le bus arrête au terminus de Sayulita, qui ressemble davantage à un stationnement auquel on a greffé des installations rudimentaires pour s’asseoir. Le « terminus » se situe à quelques pas du centre de Sayulita;

Plaza

– LE bar populaire est le bruyant Don Pato, qui donne sur la place principale. Impossible de le rater, il crache assez de décibels pour défriser un caniche;

– Pour suivre des cours de surf, il suffit d’aller à la plage, plusieurs écoles y ont monté des tentes. D’après ce que j’ai pu glaner comme informations, il en coûte 400 pesos pour un cours de 2 ou 3 heures (environ 33,49 $ CAN) et 200 pesos (environ 16,59 $ CAN) pour simple la location d’une planche pour la journée;

La plage, le surf…

– Côté bouffe, les restaurants de la ville mettent l’accent sur les fruits de mer et les poissons. J’ai ainsi dévoré un délicieux burrito aux crevettes au restaurant Mariscos Purillo’s, pour 60 pesos (environ 5 $ CAN);

– Un marché animé, le Mercado del Pueblo, se déroule tous les vendredis dans une cour accessible depuis la rue Revolución. Produits bio et organiques sont à l’honneur, mais on peut également s’y procurer des souvenirs, des vêtements, des CD et bien plus. Les marchands sont en outre heureux de parler de leurs produits;

Mercado del Pueblo

– Les amateurs d’art peuvent visiter la Galeria Tanana, une boutique de l’Avenida Revolución (#22) qui vend des toiles, bijoux, vêtements et autres inspirés par l’art huichol (un peuple indigène de la Sierra Madre occidentale). Je n’ai presque pas acheté de souvenirs au cours de ce voyage, mais je dois avouer que j’ai vu des trucs superbes dans ce magasin. Les couleurs, les motifs, les textures… wow! Les fonds amassés vont à l’organisme Huichol Center for Cultural Survival and Traditional Arts;

– J’ai logé au Amazing Hostel Sayulita. L’auberge a été fondée par Katy et Rick, deux anciens participants de l’émission « The Amazing Race Latinoamérica 3 ». Ce thème est d’ailleurs récurrent dans la décoration. J’ai payé 250 pesos (environ 20,73$ CAN) la nuit pour un lit en dortoir. Cette agréable auberge propose les services habituels, avec en plus une piscine, un mur d’escalade (qui n’était pas accessible lors de mon séjour) et une cuisine parfaite pour concocter une poutine et la partager avec les curieuses et curieux qui n’y ont jamais goûté. Les pauvres.