De San Salvador à León

San Salvador.  Une ville que j'ai appréciée plus que je ne l'aurais imaginé.

San Salvador. Une ville que j’ai appréciée plus que je ne l’aurais imaginé.

J’ai quitté le Salvador pour me rendre au Nicaragua le 2 juillet dernier. Je partais de San Salvador et je voulais me rendre à León. Or il n’y a pas de frontière commune entre les deux pays; je devais donc passer par le Honduras. Considérant les possibles complications logistiques d’un tel déplacement, j’ai décidé d’acheter un billet avec la compagnie de bus Transporte del Sol à 40 $ US (environ 52,53 $ CAN) avec rabais, au lieu des 50 $ US habituels (environ 65,67 $ CAN); mon auberge de San Salvador (Ximena Guesthouse) avait négocié ce tarif avec la compagnie. Les autres options étaient: 1) prendre des bus locaux, pas chers, mais sans connaître leur degré de confort et sans savoir combien de temps le trajet durerait (l’itinéraire: bus San Salvador – frontière Honduras; bus frontière Honduras – frontière Nicaragua; bus frontière Nicaragua – León); 2) prendre une navette à 50 $ US qui effectuait des détours par des plages du Salvador pour ramasser d’autres passagers. J’ai finalement choisi le bus, car je me disais que ce serait plus simple, plus direct ainsi. Le trajet devait durer 9 h.

Un départ matinal

À 5 h 15 je quittais mon auberge en taxi pour me rendre au bureau de Transporte del Sol (terminus San Benito). La course m’a coûté 6 $ US (environ 7,88 $ CAN) et j’y suis arrivé vers 5 h 30. Le bus est parti à 6 h 09. Un déjeuner a été servi vers 9 h 12.

En plus, les vitres du bus étaient sales. Les photos prises depuis mon siège sont donc médiocres. Ici, la zone entre le Honduras et le Nicaragua.

En plus, les vitres du bus étaient sales. Les photos prises depuis mon siège sont donc médiocres. Ici, la zone entre le Honduras et le Nicaragua.

On est arrivés à la frontière entre le Salvador et le Honduras, à El Amatillo, vers 9 h 52. À 10 h 18, le conducteur a annoncé qu’un problème mécanique allait forcer un arrêt prolongé. Un autre bus a alors été appelé, mais il était seulement pour les gens qui se rendait à Managua, et non León. Je devais donc attendre. Et attendu, j’ai.

Autre photo merdique. Poster frontalier nicaraguayen.

Autre photo merdique. Poster frontalier nicaraguayen.

Les réparations ont pris plus de 4 heures; parfois, la climatisation était coupée dans le bus, alors il se mettait à faire très chaud dans le véhicule. Je suais ma vie. Ce qui semblait amuser les deux autres passagers restants, un homme et une femme du Nicaragua. On a donc commencé à jaser. Sympathiques discussions. On est repartis vers 14 h 36. On est restés dans la zone entre le Salvador et le Honduras pendant tout ce temps, mais on a eu droit à quelques boissons froides gratuites pour supporter l’écrasante chaleur. Bien mince consolation par rapport à tous ces litres de sueur perdus dans les fibres de mes pauvres vêtements.

Connaître la suite

On est alors enfin passés à El Amatillo; les procédures ont duré une dizaine de minutes et on est repartis. J’ai payé 3 $ US (environ 3,94 $ CAN) pour entrer au Honduras et 0 $ US pour sortir du Salvador. Passage assez rapide. Puis, un sandwich de dépanneur plus tard, soit vers 17 h 06, on est arrivés à Guasaule, à la frontière entre le Honduras et le Nicaragua. Procédures rapides du côté hondurien, mais un peu chaotiques côté nicaraguayen. Il faut payer deux frais d’entrée dans des devises différentes: 10 $ US (environ 13,13 $ CAN) et 44,25 córdobas (environ 2,11 $ CAN). Les explications derrière cette situation particulière m’ont paru confuses, mais après quelques conversations, j’ai fini par franchir toutes les étapes. À 17 h 39, on repartait. On est enfin, enfin arrivés à León vers 19 h 38.

Au moins, Leon en a valu la peine.

Au moins, León en a valu la peine.

La note discordante

Un employé de la compagnie de bus m’avait proposé de s’occuper de mes formalités et de mes frais aux frontières; il m’a demandé 18 $ US (environ 23,64 $ CAN) pour tout ça. Je les lui ai donnés. Grossière erreur. Avec du recul, je ne comprends pas pourquoi j’ai accepté. C’était stupide, naïf. Enfin. Lorsque le bus pour Managua est arrivé, l’homme est parti avec celui-ci, sans me redonner mon argent. Crosseur. Je me suis fait avoir comme un adolescent qui achète du pot pour la 1ere fois dans le parc principal de la ville. En bout de ligne, même si j’étais en colère contre moi-même, j’étais juste heureux d’arriver au Nicaragua, car ce fut une journée plus pénible que ce que j’avais imaginé. Et le Nicaragua me réservait de belles surprises.

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