16 notes sur Ometepe

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Volcan Concepcion

Volcan Concepción

Ometepe est le nom d’une île située dans le lac Nicaragua (connu ici sous le nom de Lago Cocibolca). D’une superficie de 276 km2, pour une population de 35 000 habitants, elle attire bon nombre de voyageuses et voyageurs, en raison de ses paysages, de son rythme relâché. J’y ai passé quelques jours avec mon amie Catherine, du 1er au 7 août 2015. On y a même célébré son anniversaire. Retour sur cette étape de mon voyage.

Général

– La ville principale de l’île est Moyogalpa, mais les villes de Altagracia et Mérida sont aussi importantes. Moyogalpa est le port principal: les ferrys y arrivent depuis San Jorge, sur le « continent », et ils repartent de Moyogalpa pour y retourner. Moyogalpa compte les divers services nécessaires aux voyages: restaurants, guichets automatiques, laveries, agences de location de scooter/moto/vélo, etc. La rue principale de Moyogalpa, Calle Santa Ana, regroupe la majorité des restaurants et des services;

« Centre-ville » de Moyogalpa

« Centre-ville » de Moyogalpa

– L’île compte deux volcans: Concepción (1610 mètres) et Maderas (1394 mètres). Il est possible de les grimper, mais à ce que j’ai entendu dire, ces randonnées sont exigeantes. L’île possède aussi quelques plages, dont la plus connue est Santo Domingo;

Playa Santo Domingo et volcan Maderas

Playa Santo Domingo et volcan Maderas

Transport

– De San Juan del Sur, j’ai pris un bus pour Rivas, à 16,50 córdobas (environ, 0,79 $ CAN), pour environ une heure de route. Le contrôleur voulait que je paie plus, parce que j’avais des bagages, mais j’ai refusé. Il n’était pas heureux, mais le tarif est clairement affiché sur une pancarte à l’avant du bus. De Rivas, j’ai partagé un taxi avec deux dames pour aller à San Jorge. On a payé 50 córdobas chacun (environ 2,40 $ CAN) et le trajet a duré environ 20 minutes. Enfin, j’ai pris un ferry, il m’a coûté 50 córdobas et la traversée a duré 1 h et des poussières;

Activités

– Le must: la location d’un scooter pour explorer l’île. La location est possible pour une journée ou une demi-journée. Nous avons loué un scooter avec Elmer Tours; 15 $ US la demi-journée (environ 19,79 $ CAN). Il faut laisser un dépôt de 100 $ US (environ 132,80 $ CAN) ou un passeport. Le scooter est la meilleure façon de découvrir l’île, vu sa relative rapidité. La route principale est en bon état, mais certaines sont en terre et elles peuvent être dangereuses sous la pluie. Le scooter permet de se rendre dans plusieurs secteurs de l’île, dont la jolie piscine naturelle Ojo de Agua;

Ojo de Agua

Ojo de Agua

– Nous avons aussi loué un tuk-tuk pour une demi-journée. On a payé 25 $ US (environ 32,98 $ CAN) et on a visité la réserve écologique de Carcho Verde. On y trouve des plages, un sanctuaire de papillons, des hôtels (et restaurants) et un parc où effectuer des randonnées. L’entrée du parc coûte 50 córdobas et la marche y est agréable;

Réserve écologique Charco Verde

Réserve écologique Charco Verde

– On peut aussi louer des vélos, pour les moins pressé-es; 5 $ US la journée (environ 6,60 $ CAN) pour un vélo semble le prix normal, à ce que j’ai vu;

– Pizzeria El Chido: le restaurant affirme vendre la meilleure pizza de l’île; si elle n’est pas mal, elle n’est pas la meilleure que j’ai mangée au Nicaragua, loin de là. D’ailleurs, Moyogalpa compte de nombreux restaurants italiens, pour une ville de sa taille;

– Un vieux bus scolaire coloré croupit sur la rue parallèle à Calle Santa Ana, à l’est. L’endroit idéal pour une séance de photos;

Bus délaissé

Bus délaissé idéal pour les photos

– Bar Del Timbo al Tambo: un bar populaire auprès des locaux. Drôle d’ambiance, à la fois trash et festive. Hommes louches aux regards lubriques. Enfin. Le twerk avait la cote, ce soir-là. Nous n’y sommes pas restés longtemps, d’un commun accord. Mais bon, en groupe, une visite là-bas peut constituer une expérience sociologique intéressante, Sur Calle Santa Ana;

– Hostal y Restaurante Guardabarranco: nous y avons vécu une intense soirée avec une famille locale. Danses endiablées et conversations fascinantes. J’ai notamment jasé Dennis Martínez (le premier joueur de baseball nicaraguayen à atteindre les Ligues majeures… avec les Expos de Montréal), Andrés Galaragga (joueur de baseball vénézuelien, qui lui aussi a évolué avec les Expos), le dossier du canal du Nicaragua, la Liberación, etc. avec un homme dans la cinquantaine. Excellente discussion. Je ne suis pas prêt à dire que c’est toujours aussi survolté, mais ce soir-là fut magique;

– Un restaurant situé à deux pas du débarcadère, dont j’ai oublié le nom, vend de délicieux cafés glacés à 40 córdobas (environ 1,92 $ CAN). Parfaits pour lutter contre la canicule;

The Landing Hostel: la première auberge après le débarcadère, comme son nom l’indique. Petits déjeuners et autres repas. Des succès des années 1960 et 1970 complètent le repas;

Hospedaje Central/El Indio Viejo: à la fois auberge et bar/restaurant, l’endroit attire autant les touristes que les locaux. Ambiance agréable. Il y a même un piano si ça vous tente de jouer « Hymne à la joie » ou « Great Balls of Fire », à votre choix;

El Indio Viejo

El Indio Viejo

– Juste à côté de l’Hostal Yogi’s se trouve un restaurant familial qui, chaque soir, prépare un BBQ. Un seul plat est alors vendu (viande grillée, riz, haricots, salade), à un prix modique. L’odeur dégagée par la cuisson de la viande devrait plaire aux carnivores. Sympathique et délicieuse expérience;

Hébergement

Hostal Yogi’s: on a payé 25 $ US la nuit pour une chambre à deux lits double, salle de bain comprise, déjeuner non inclus. Chambre décente, mais il y faisait chaud, même avec le ventilateur. Pas beaucoup d’ambiance quand j’y étais et le Wi-Fi était intermittent. Auberge correcte, sans plus;

Hospedaje Central/El Indio Viejo: j’ai payé 5,50 $ US la nuit (environ 7,26 $ CAN) pour un lit en dortoir de 12 lits (si je me souviens bien), déjeuner non inclus. Belle atmosphère, Wi-Fi stable, restaurant/bar convivial, aire de hamacs attrayante, comptoirs de souvenirs bien garnis. Le dortoir est minimaliste, toutefois. J’ai aussi entendu dire que des vols y avaient été commis, mais bon, peut-être que ce ne sont que des rumeurs. À vous de voir.

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