Le passage de la Colombie à l’Argentine

Taxi dans Bogota

Taxi dans Bogotá

En Colombie, j’ai pris une décision importante: celle de changer mes plans de façon majeure. Celle de partir d’une extrémité de l’Amérique du Sud pour me rendre à une autre. J’ai ainsi décidé d’aller en Argentine en avion dès maintenant, au lieu d’attendre d’y arriver par voie terrestre. Les détails dans ce billet. Après des recherches, j’ai acheté un billet avec Aerolíneas Argentinas, via le site de l’agence Aviatur: j’ai payé 1 454 410 pesos colombiens (environ 629,67 $ CAN) pour un aller simple entre Bogotá et Buenos Aires. Après mon achat, j’ai vécu un évènement particulier: j’ai reçu un courriel d’Aviatur me demandant de confirmer des informations confidentielles, comme le numéro de ma carte de crédit. Informations que j’avais pourtant données sur le site d’Aviatur. J’ai répondu que je ne les enverrai pas par courriel, que c’était risqué, que je trouvais cette procédure très étrange. Après quelques échanges, je n’avais pas cédé. Je ne savais pas ce que ça donnerait. Puis, j’ai reçu un dernier courriel m’avisant que la transaction avait été confirmée. J’étais confus. À Bogotá, j’ai trouvé un bureau d’Aviatur, j’ai parlé de cette procédure à l’agente et elle m’a confirmé qu’elle était bel et bien normale. Eh ben. Étrange. Je ne me suis pas gêné pour lui dire.

En route vers un vieux rêve

Donc, le 7 octobre 2015, depuis mon auberge de La Candelaria (Hostal Sue Candelaria), j’ai pris un taxi pour l’aéroport international El Dorado (code AITA: BOG). J’y suis arrivé en seulement 21 minutes 39 secondes (à peu près), pour la somme de 25 000 pesos colombiens (environ 10,82 $ CAN). Agréable surprise. Je me suis présenté pour l’enregistrement. J’ai alors aperçu la longue, longue file au comptoir d’Aerolíneas Argentinas. Elle a toutefois été liquidée assez vite; en 50 minutes, j’avais franchi cette étape.

Aéroport El Dorado de Bogota

Aéroport El Dorado de Bogotá

L’immigration et la sécurité ont été rapides, rien à redire. Détail très important pour les citoyen-nes canadien-nes qui se rendent en Argentine: il est essentiel de payer des frais de réciprocité de 92 $ US (environ 122,56 $ CAN), sur le site de la Dirección Nacional de Migraciones, d’imprimer le reçu (ou de pouvoir le montrer sur son téléphone) et de le présenter aux douaniers. Je vous conseille d’en imprimer quelques copies, juste au cas. Le document obtenu permet plusieurs entrées sur une période de 90 jours.

Le départ approche...

Le départ approche…

J’ai ensuite attendu l’embarquement. L’avion devait s’envoler à 18 h 50, mais le départ a été repoussé à 19 h 14. Or le décollage a eu lieu à 20 h 03. Pendant le vol, j’ai regardé des films (« The Motorcycle Diaries », « Nueve Reinas ») et un épisode de « House of Cards ». Le décalage entre les deux villes est de 2 heures; on a ainsi atterris à 3 h 24, heure de Buenos Aires, soit 1 h 24, heure de Bogotá.

Premiers pas en sol argentin

Une fois arrivé à l’aéroport international Ministro-Pistarini d’Ezeiza (AITA: EZE), j’ai passé l’immigration (on m’a bel et bien demandé le reçu des frais de réciprocité) et j’ai récupéré mes bagages. Je devais alors me rendre à l’aéroport Jorge-Newbery (code AITA: AEP), conformément à ce qui était écrit sur mon billet. Après une relecture attentive de celui-ci, j’ai réalisé que je devais trouver un bus. Et là, la confusion s’est installée. Les agents aux comptoirs d’Aerolíneas Argentinas m’ont donné des réponses contradictoires au sujet du bus (« non, tu ne peux pas le prendre si tu n’as pas à y attraper un autre vol là-bas »; « oui, tu peux le prendre même sans vol là-bas »). J’ai décidé d’attendre le bus malgré tout; quand il s’est pointé, à 5 h 45, j’ai demandé à un employé d’ArBus si je pouvais monter. Il m’a dit que oui. J’ai donc embarqué (gratuitement) dans la navette et, après environ 50 minutes de trajet, je posais le pied à Jorge-Newbery.

Buenos Aires

Río de la Plata, Buenos Aires

De là, j’ai patienté un bon moment, je ne voyais pas l’intérêt d’aller à mon auberge à 7 h. Vers 9 h, j’ai pris un taxi jusqu’à celle-ci, dans Congreso, au coût de 120 pesos argentins (environ 16,64 $ CAN, au taux de change officiel). Superbe journée, qui m’a enthousiasmé. Mon auberge aura tôt fait de me faire déchanter. À suivre…

5 thoughts on “Le passage de la Colombie à l’Argentine

  1. Stéphane Pageau Post author

    Eh eh… j’y travaille. Ça prendra un moment, j’ai bien des choses à raconter sur Buenos Aires. Patience…

    Reply
    1. oryke

      sympa tes voyages et pleins de choses utiles … merci pour les infos
      sur mon site, quelques infos sur mes voyages en Argentine si cela peut t’aider !!!
      bon voyage …
      Eric

      Reply
  2. Pingback: 25 notes sur Buenos Aires | La page à Pageau

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