Promenade, pique-nique et maté à Potrerillos

Le lac artificiel

Le lac artificiel de Potrerillos

Potrerillos, dans le département de Luján de Cuyo, est un lieu connu pour son lac artificiel, créé par la construction d’un barrage sur la rivière Mendoza. Situé à 63 kilomètres au sud de Mendoza, le lac mesure 12 kilomètres de long et 3 kilomètres de large. Il se trouve à 1380 mètres d’altitude. La région se veut aujourd’hui une base pour des activités extérieures, comme la randonnée, le rafting et le parapente. Auparavant, l’endroit était constitué de fermes et d’installations agricoles, mais il a pris de l’ampleur avec l’arrivée du chemin de fer. Il est alors devenu plus résidentiel et touristique à la fois.

En route

J’ai donc été à Potrerillos avec deux amies, le 17 novembre 2015. On s’est d’abord rendus au terminus de bus de Mendoza, avec le bus 8 (qui traverse une bonne partie de Mendoza, d’ailleurs). Une fois au terminus, on a été au comptoir de la compagnie A. Buttini pour se procurer pour des billets: on a payé 44 pesos chacun (environ 4,70 $ CAN) pour l’aller et le retour (soit 22 pesos dans chaque direction) et on est partis peu après. Le trajet a duré environ une heure. À noter que la compagnie dessert plusieurs villes de la région.

Des paysages particuliers...

Des paysages particuliers…

On a débarqué dans ce qu’une personne aux qualificatifs généreux appellerait « centre-ville ». Quelques commerces y vendent nourriture, boissons, grignotines et souvenirs. Du « centre-ville », on a tourné à droite et on a commencé à marcher vers le lac. Premier constat: l’endroit est très venteux. Ce qui n’empêche pas des gens de faire des asados un peu partout.

Asado

Vestige d’asado sur la route vers le lac

Une sorte de fibre végétale recouvre une bonne partie des lieux. De loin, elle ressemble à un pelage neigeux, mais dès qu’on y pose le pied, on constate sa véritable nature. Cette fibre cache un sol boueux, qui rend le terrain glissant. Marcher sur cette surface demande un minimum de prudence.

Du poil et de la boue

Du poil et de la boue

Un chien nous a suivi pendant cette partie de la promenade. Attachante bête. En outre, puisqu’on ne suivait pas toujours les pistes, on devait parfois grimper sur des rochers pour se diriger vers le lac. Il faut cependant faire attention, certains ne sont pas solides et ils peuvent s’effriter sous les pas.

Un paysage poilu

Un paysage poilu

Ceci dit, plusieurs rochers s’avèrent parfaits pour un pique-nique. Et pour du maté. On a ainsi effectué une pause sur l’un d’eux pour manger des sandwichs et boire quelques matés bien chauds (encore meilleurs considérant le mordant du vent).

Pique-nique en perspective

Pique-nique en perspective

Puis, on est revenus vers le « centre-ville », en prenant un chemin différent. On a abouti sur une route asphaltée non utilisée par les véhicules. On a ensuite fait un arrêt dans une station-service pour remplir notre thermos d’eau chaude. De retour dans le « centre-ville », on a tourné à gauche, cette fois. On a suivi une route, en compagnie de trois chiens, nos nouveaux amis. Des voitures y circulaient à l’occasion, mais elles étaient plutôt rares. On a encore bu du maté, assis sur un gros tronc d’arbre qui gisait là. Vers 17 h 15, on est retournés à l’arrêt de bus. Au cours de notre promenade, j’ai vu au moins une auberge, mais j’en ai oublié le nom, hélas.

La route vers nulle part...

La route vers nulle part…

Toute bonne chose a une fin

On a pris le bus de 17 h 30 vers Mendoza (le dernier, je crois. Sinon, l’avant-dernier). J’ai beaucoup aimé ma visite à Potrerillos. J’ai vu des paysages étonnants en excellente compagnie, en plus de boire beaucoup de délicieux matés. Cette promenade fut l’un des moments forts de mon séjour en Argentine.

Ciel contratsé

Ciel contrasté

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