Péripéties d’assurance maladie

Poutine goûtée lors de la Poutine Week, en février 2016.

La traditionnelle photo de poutine. Goûtée lors de la Poutine Week, en février 2016.

J’aurais dû écrire ce billet bien avant (dans le genre, des mois avant), mais en fin de compte, ça ne change pas grand chose. Donc… il est possible pour un citoyen canadien vivant au Québec de passer plus de 183 jours hors de la province dans la même année civile tout en restant couvert par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), et ce, une fois par période de sept ans. Or j’avais déjà épuisé cette option lors de mon tour du monde, en 2011-2012; par conséquent, je devais maintenant faire le point sur mon dossier. Et c’est ce que j’ai fait. Le 15 janvier 2016, soit moins d’un mois après mon retour à Montréal et moins d’une semaine après mon déménagement, j’ai été au bureau de la RAMQ.

Dans l’antre de la bête

Ce vendredi-là, vers 13 h 35, je suis arrivé au fameux bureau, situé au 425, boulevard de Maisonneuve Ouest (bureau #300), à Montréal. Longue, longue file. Une légère sensation d’agacement m’a alors envahi. Comme si j’avais déjà perdu un peu de la patience acquise lors de mes voyages. Eh ben. La file a rétréci toutefois plus vite que je ne le pensais, de sorte que je me suis retrouvé presque aussitôt avec un numéro dans la salle d’attente. Une fillette semblait y vivre les meilleurs moments de sa vie en courant et sautant partout. J’étais pareil au même âge, selon la légende.

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Puis, après environ 11 minutes d’attente, mon numéro était annoncé sur les écrans. À 13 h 55, je me présentais devant l’agent. Tout de suite, le ton était convivial, même si l’agent devait rêver à son weekend. Je lui ai expliqué ma situation. Il a paru surpris que je connaisse les règles de la Régie (j’avais fait mes devoirs). Il a étudié mon cas, il m’a posé de nombreuses questions (date de départ du Québec, date de retour, adresse actuelle, numéro de téléphone, employeur actuel, preuve de résidence, entre autres).

Cette photo n'a aucun lien avec l'article, mais je tenais à la publier quand même. J'ai trouvé Charlie.

Cette photo n’a aucun lien avec l’article, mais je tenais à la publier quand même. J’ai trouvé Charlie. Il se cache parmi les zombies, à Montréal.

Comme ma carte d’assurance maladie actuelle n’expirait qu’en octobre 2016, il a fini par conclure qu’elle était encore valide. Il m’a toutefois précisé que, au moment de la réception de mon avis de renouvellement (3 mois avant l’expiration de la carte; en juillet, donc), je devrai fournir une preuve de résidence. Aussi, lorsque j’utiliserai les services gouvernementaux, je devrai traîner avec moi une preuve de résidence, juste au cas. Les preuves peuvent être des documents officiels du gouvernement (par exemple, une lettre de Revenu Québec), un avis de résidence signé par mon proprio, un avis de travail signé par mon employeur, etc.

Objectif atteint

J’ai enfin signé un document qui confirmait que, sans surprise, je n’ai pas été admissible au régime public pour l’année 2015. J’ai ensuite repris ma carte, j’ai remercié l’agent. À 14 h 22, je sortais de l’édifice, carte soleil valide en main. Ô joie. Je peux maintenant être malade en toute quiétude.

4 thoughts on “Péripéties d’assurance maladie

  1. Voyage Nord du Perou

    Nos absences multiples nous ont coupé de l’assurance maladie française. Là-bas, si tu ne justifies pas d’un emploi depuis un an et plus en France, on te retire tes droits. Bon cela prend un peu plus de temps pour qu’ils te retrouvent mais bon. J’ai gardé la carte verte, en souvenir.

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Je commence à m’y faire aussi, à ces tracasseries administratives. C’est important de les connaître, c’est plus facile ensuite d’assumer ses choix. Au moins, tu as un souvenir, maintenant…

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Y a pas de quoi, Pernelle! Ce genre d’info est très utile, en effet. À quand ton road trip? Combien de temps? Itinéraire?

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