Un an après l’Amérique latine

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La « puck » de la station de métro Berri-UQAM de Montréal... un des lieux de rencontre les plus célèbres de la ville.

La « puck » de la station de métro Berri-UQAM de Montréal… là où j’ai vraiment réalisé que j’étais de retour à Montréal.

Ça fait un an jour pour jour aujourd’hui que je suis revenu de mon voyage en Amérique latine. Ce fut une année pleine de rebondissements, de perte d’emploi, de refus d’emploi, de nouvel emploi, de hauts et de bas au plan personnel. C’est fascinant de constater comment une seule année sur la route peut avoir des impacts aussi marquants sur une aussi longue période. Comme si le temps en voyage devenait plus dense et que, pour décanter cette expérience, il fallait une lente et méthodique distillation. J’ose à peine imaginer ce que vivra Heinz Stücke si un jour il retourne dans sa ville natale en Allemagne.

L'hiver, c'est un bonhomme de neige.

L’hiver, c’est un bonhomme de neige.

Autant par le passé, à mes retours de voyages, j’ai écrit des bilans émotifs, « philopop » et poético-light, autant aujourd’hui j’ai l’impression de ne pouvoir écrire de grande leçon super dramatique, de citation ultraprofonde qui pourrait orner des mèmes sur Facebook et ainsi soulager la soif des accros au inspiration porn. Pas de grande leçon donc, à part que les voyages au long cours font maintenant partie de ma vie. Qu’ils sont mes voyages préférés. Que je me sens confortable de vivre sur la route pendant des mois. Que j’aime Montréal encore plus chaque fois que j’y reviens. Qu’elle est encore la ville où je me sens chez moi. Qu’elle me plaît, me surprend, m’émeut, m’irrite. Qui, malgré tout, me séduit encore et encore.

Plus beau chat que j'ai vu à Montréal.

Plus beau chat que j’ai vu à Montréal.

La prochaine année? Je devrais rester plutôt tranquille. Un court voyage ici et là. Pas de grand projet pour l’instant. Pas que je n’y pense pas, mais je veux repartir pour les bonnes raisons. Je veux d’abord trouver un rêve qui saura m’inspirer. Je ne m’en fais pas avec ça; ça arrivera. Tout naturellement. Probablement quand je serai sous la douche ou sur le trône. Ou dans le métro, par un torride après-midi de juillet, ma pilosité coincée entre des inconnus qui suent leur vie, comme moi. Ou dans un parc, entre deux gorgées de maté. Ou devant une poutine, dans un de ces nombreux restaurants montréalais figés en 1982. Qui sait.

Poutine de chez Claudette

Poutine de chez Claudette

Chose certaine, j’ai l’intention de continuer d’écrire sur ce blogue. Moins souvent qu’avant, certes, mais avec la même passion. En espérant pouvoir compter sur votre fidélité encore longtemps. Merci de me suivre, et au plaisir.

2 thoughts on “Un an après l’Amérique latine

  1. annick

    Pour moi le plus difficile serait d’être malheureuse de ne pas pouvoir voyager. d’où nous vient cette envie d’ailleurs ? Pour moi c’est le chemin qui est important, c’est peut-être pour ça que j’aime voyager en train ..
    nous te souhaitons de belles fêtes de fin d’année inspirantes, en espérant nous revoir en Mars lors de notre voyage qui débutera à Montréal et se terminera 3 mois plus tard le long du Pacifique ( le tout en train et en bus )à bientôt !

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Merci pour les voeux, Annick. À mon tour je te souhaite de Joyeuses Fêtes. Tenez-moi au courant de vos plans, à plus.

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