Heybeliada

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Aujourd’hui, j’ai visité l’île de Heybeliada, située à quelques dizaines de kilomètres d’Istanbul, dans le cadre d’un tour guidé. L’île fait partie d’un archipel nommé les Îles des Princes. Quelques minutes après mon arrivée au chaotique terminus de ferry ce matin, j’ai réussi à trouver mon guide. Les deux autres participants, un couple d’Australiens à la pré-retraite, sont arrivés. On est tous montés sur le ferry et on est partis.

Quel contraste

Il y avait un halo particulier sur Istanbul, quelque chose qui ressemblait a du smog. Beuh. On a fait des arrêts dans les îles qui se trouvent avant Heybeliada (Kinaliada et Burgazada), puis on est arrivés à destination. On a aussitôt exploré l’île et ses rues. La particularité de l’endroit est que les voitures y sont interdites, sauf pour les employés municipaux. Ce qui fait qu’on voit beaucoup de vélos et de chars tirés par des chevaux. L’ambiance est très relax, ce qui constitue un changement énorme par rapport à l’intensité d’Istanbul.

Heybeliada

La colère du prêtre

Le but principal de notre visite était le monastère Aya Triada, une école de théologie orthodoxe grecque. En nous voyant, le prêtre n’était pas content: d’abord, je n’étais sur la liste des visiteurs qu’il possédait; ensuite, j’étais en shorts et en sandales. Il était offensé. Coudonc. Avoir su qu’on allait visiter un endroit aussi strict…

Le monastère Aya Triada

Il nous a néanmoins accueillis, contre mauvaise fortune bon cœur, et il nous a récité l’histoire du monastère dans un anglais d’excellente qualité. Il nous a donné toute une performance, il semblait un personnage tiré d’un film, tellement il était intense, connaisseur et caricatural. L’atmosphère etait tres bizarre, toutefois; je nous sentais de trop, pas à notre place, et pourtant, le prêtre a quand même pris la peine de nous parler.

Une journée qui finit bien

Une fois sortis du monastère, on a tous bien ri de cette situation. On a fini le tour par une marche dans d’autres portions de l’île, avant d’aller boire un truc froid dans un petit resto du bord de la mer de Marmara. On a jasé de nos voyages, de la politique de nos pays respectifs, de nos vies, de notre rapport aux nouvelles technologies, etc. Très intéressant: les Australiens sont des enseignants globe-trotters (ils ont traversé le Canada) et le guide a beaucoup voyagé lui aussi.

En revenant, dans le ferry bondé, plusieurs jeunes ont sorti des instruments et ont commencé à « jammer ». C’était vraiment bon, les autres passagers se sont approchés et certaines femmes se sont même mises a danser. Un bien bon moment.

Party!

Demain soir, je repars pour Sofia. Les vacances achèvent.

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