21 notes sur le Salvador

      Aucun commentaire sur 21 notes sur le Salvador
Vue du Salvador depuis la Puerta del Diablo

Vue du Salvador depuis la Puerta del Diablo

Mon ami Éric et moi avons séjourné au Salvador du 24 juin au 2 juillet 2015 (San Salvador: du 24 au 26 juin et 1er et 2 juillet 2015; Santa Ana: du 26 juin au 1er juillet 2015). Ce fut dans ce pays que l’on s’est dit « au revoir », car il devait retourner à Guatemala City pour prendre son vol de retour vers le Québec.

Général

– Le pays a une mauvaise réputation, en matière de sécurité, mais on n’a pas eu de problème. On a adopté les précautions de base. Anecdote: dans un magasin, j’ai vu des bouteilles de fort enchaînées les unes aux autres pour prévenir les vols. Je n’avais jamais vu ça. Et des gardes armés sont présents dans la plupart des commerces;

– La ville de San Salvador compte beaucoup d’arbres, une situation qui m’a agréablement surpris. Il n’en demeure pas moins que la circulation y est dense;

Cathédrale de San Salvador

Cathédrale de San Salvador

– Le dollar US est la monnaie du Salvador;

Transport

– On est arrivés au Salvador à partir du Honduras (de Santa Rosa de Copán); pour plus d’informations, lire mon billet sur notre passage entre le Honduras et le Salvador;

– De San Salvador à Santa Ana: on a payé 5 $ US (environ 6,54 $ CAN) pour un taxi depuis notre auberge (Ximena Guesthouse) jusqu’au Terminal de Occidente; le billet pour Santa Ana a coûté 1,35 $ US (environ 1,77 $ CAN) et le trajet a duré environ 1 heure. Faites attention de bien débarquer au terminus DANS la ville, et non à celui à l’extérieur;

– De Santa Ana à San Salvador: les bus vers San Salvador (les 55 ou 55B) partent devant le centre commercial Metrocentro; le billet coûte 1,35 $ US, le trajet dure environ 1 h et ils arrêtent au Terminal de Occidente;

– De San Salvador, il est possible de se rendre dans les différentes parties du pays et même dans les pays voisins. Par contre, plusieurs terminus desservent les diverses destinations; il importe donc de bien vérifier d’où partent le bus pour la destination choisie;

Activités

San Salvador

– Iglesia El Rosario: une église unique, nichée dans un horrible bâtiment en bordure du Parque Libertad. Mais une fois à l’intérieur, on ne peut qu’être ébloui par les magnifiques vitraux, surtout en fin de journée, quand ils sont illuminés par les rayons du soleil;

L'extérieur de la Iglesia El Rosario

L’extérieur de la Iglesia El Rosario

L'intérieur de la Iglesia El Rosario

L’intérieur de la Iglesia El Rosario

– Parque Libertad: le parc en face de l’Iglesia El Rosario constitue un lieu approprié pour faire du « people-watching »;

– Puerta del Diablo: la « porte du diable » est en fait un ensemble de collines qui offrent des vues saisissantes sur la région; du haut de l’une d’elle, on peut même voir l’océan Pacifique, au loin. On s’y rend en bus local, à partir d’un terminus situé sur la 8 Calle Poniente. Demandez « Puerta del Diablo »; tout le monde connaît. 25 cents (environ 0,33 $ CAN) le billet et le trajet dure une vingtaine de minutes;

– La Cathédrale et la tombe de Monseigneur Óscar Romero: la cathédrale est plutôt conventionnelle, jolie, mais sans rien de remarquable. Par contre, la visite de la tombe du Monseigneur Romero est une activité essentielle. L’homme a profondément marqué l’histoire du pays par le courage dont il a fait preuve en dénonçant publiquement les exactions commises par l’armée. Son assassinat en pleine messe, le 24 mars 1980, a été l’un des points marquants de la brutale guerre civile qui a déchiré le pays pendant de nombreuses années. 350 000 personnes avaient assisté à ses funérailles à San Salvador (funérailles interrompues par des attentats meurtriers) et aujourd’hui, son visage se retrouve sur des t-shirts et des souvenirs. Comme quoi il n’a pas été oublié. Au contraire. Il est vénéré comme un saint par bon nombre de citoyens et, en 2015, le pape François a autorisé le décret en vue de sa béatification, qui a été célébrée le 23 mai 2015 à San Salvador. L’entrée de la tombe se trouve sur le côté de la cathédrale, sur la 2a Avenida Sur et l’accès est gratuit. Ce lieu est empreint de solennité: j’ai vu une femme pleurer devant la tombe. J’ai été ému moi aussi. Enfin, si vous souhaitez en apprendre plus sur la guerre civile au Salvador dans les années 1970 et 1980, au-delà des lectures, vous pouvez regarder le très bon film d’Oliver Stone, Salvador (1986). Un film puissant;

La tombe de Monseigneur Romero

La tombe de Monseigneur Romero

– Palacio Nacional: la visite coûte 3 $ US (environ 3,93 $ CAN) en théorie, mais on n’a pas payé, car personne n’était au guichet à l’entrée. Le gardien nous a alors dit de partir sans payer. Eh ben. Visite intéressante, mais assez brève;

– Un marché s’étend dans le centre historique à partir de la Calle Ruben Dario (ou Calle 2a Poniente), depuis la cathédrale vers l’ouest. Marché typique d’Amérique centrale, intense, vivant et coloré;

– El Boulevard de los Héroes: ce boulevard orienté nord-sud se veut le paradis pour les chaînes de restaurants étatsuniens comme Subway, Burger King, Wendy’s, etc. Cette artère est très importante, car elle relie divers secteurs de la ville. Le centre commercial Metrocentro se trouve sur une portion du boulevard;

Santa Ana

– Le Parque Libertad est le coeur du centre historique de la ville, car il comprend la cathédrale, le Teatro Nacional et autres édifices importants;

Teatro Nacional et Cathédrale, Santa Ana

Teatro Nacional et Cathédrale, Santa Ana

– Il y a deux marchés principaux, et comme on peut s’y attendre, ils sont très vivants, très colorés. Le terminus de bus est situé dans celui du secteur des rues à l’est du Parque Anita Alvarado. L’autre se trouve quant à lui dans le secteur formé de la 8a Avenida Norte, 3a Calle Poniente, 4a Avenida Sur et 1a Calle Poniente. Autre anecdote: un vendeur là-bas m’a comparé à Tom Jones (pourquoi?), ce qui a provoqué l’hilarité autour de nous. J’ai répondu que je ne savais pas chanter… sympathique moment;

– La Bendición De Dios: une pupuseria conviviale, populaire auprès des locaux. Quand j’y ai été, des épisodes de Friends y étaient diffusés. Je me suis alors senti à Vang Vieng, décadence en moins. Les pupusas étaient délicieux et les prix, très raisonnables;

– Parque Colón: une autre place publique avec l’église qui vient avec; bon endroit pour regarder les gens vaquer à leurs occupations;

– Lago de Coatepeque: un des lacs les plus connus de la région de Santa Ana. Pour se rendre au centre de loisirs Cooperativa Lajamaya, qui accepte les visiteuses et visiteurs d’un jour, il faut d’abord se rendre au terminus de bus situé dans le marché et prendre le bus 220. Le billet coûte 0,45 $ US (environ 0,59 $ CAN) et le trajet de 16 kilomètres dure… 1 h 30. De nombreux arrêts à prévoir, donc. Une fois arrivé au bout du trajet, il faut ensuite marcher une vingtaine de minutes (ou faire du pouce) pour arriver à Lajamaya. Techniquement, l’entrée sur le site coûte 1 $ US (environ 1,31 $ CAN), mais on n’a rien payé. On y a toutefois mangé une soupe au crabe à 4 $ US (environ 5,23 $ CAN) le bol. Honnêtement, on a été déçus; le site est joli, mais l’eau du lac est sale. Ça ne vaut pas vraiment la peine de se taper plus de 3 heures de bus pour aller là-bas. Important: le dernier bus vers Santa Ana part à 16 h 25, de l’endroit où le circuit de bus arrête;

Lac de Coatepeque

Lac de Coatepeque

Hébergement

San Salvador

Ximena Guesthouse: j’ai payé 8 $ US (environ 10,47 $ CAN) la nuit pour un lit en dortoir de 4 lits, déjeuner non inclus. En toute franchise, l’endroit a un sérieux besoin de rénovations, il est plutôt décrépit. Bon, il y a une terrasse et des aires communes, mais l’ambiance était funèbre, lors de mon passage. L’emplacement est cependant assez pratique, près du Metrocentro, de plusieurs circuits de bus et de quelques terminus. Aussi, le personnel est accommodant et l’auberge est sécuritaire. Elle est située dans un quartier résidentiel, donc calme assuré la nuit. Recommandée pour les gens en transit;

Santa Ana

Casa Verde: une de mes meilleures auberges ever. Vraiment, une auberge fantastique à tous les plans. À elles seules, les deux cuisines très équipées sauront faire saliver les fans de Pol Martin et Jeanne Benoît. En plus, une irrésistible piscine permet de lutter contre la chaleur d’agréable façon. Les aires communes favorisent les rencontres entre voyageuses et voyageurs et une jolie terrasse leur permet de décompresser. De nombreux services sont aussi offerts: laverie, téléphone publique, possibilité de faire livrer de la nourriture, coin salon avec lecteur DVD, etc. En outre, Carlos, le propriétaire, connaît tout de la région, voire du pays, il est une excellente source d’informations. Et comme si ce n’était pas assez, vous avez la possibilité d’y acheter bières, eau, jus, cigarettes, médicaments, pochettes secrètes pour voyageuses et voyageurs et même bouteilles de vin (!). J’ai payé 11,36 $ US (environ 14,86 $ CAN) la nuit pour un lit en dortoir de 7 lits (lits séparés, pas de lits superposés), déjeuner non inclus. J’ai été émerveillé. Plus que recommandée, cette auberge est un arrêt obligatoire à Santa Ana.

La piscine de l'auberge Casa Verde

La piscine de l’auberge Casa Verde

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.