Une première journée de travail déroutante

C’est aujourd’hui que débutait officiellement mon travail à Sanare. Je me suis levé à 7 h (bien que j’étais réveillé depuis 5 h 30, grâce à un coq particulièrement en voix, ce matin), je me suis préparé. Mon superviseur Sergio et moi sommes ensuite partis pour la mairie, où l’on devait bosser.

Une partie de la cour de mon voisin, là où le coq se cache.

Un jour sombre

Or la mairie était fermée. Cette fin de semaine, la femme du maire a survécu à un grave accident de la route qui a fait deux victimes. Elle devra subir une délicate opération chirurgicale, en raison d’hémorragies internes. Sa survie n’est pas assurée. La communauté est donc sous le choc, c’est jour de deuil aujourd’hui. Bon, je comprends ça. Je suis alors retourné à mon auberge, pour y travailler.

C’est au moment où je venais de commencer mes tâches qu’Internet a choisi de planter massivement. Pendant deux heures, j’ai gossé (et sacré, je l’avoue) pour trouver une solution. J’y suis parvenu, comme en témoigne ce message. Mais fichtre que c’était chiant…

Je travaille donc enfin. En espérant que rien d’autre ne m’arrive aujourd’hui, j’ai eu ma dose d’émotions fortes.

3 thoughts on “Une première journée de travail déroutante

  1. Marie Josée

    Caramba!!! Quelle aventure mon cher Stéphane! T’inquiète, on sacre encore ici… à cause du foutu trafic sur Notre-Dame le matin, des conducteurs Montréalais et des coloc qui laissent leur pipi matinal dans la toilettes et se promènent en bobettes… Discusting! Bisous!

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  2. Vicky

    Et toi qui avait tellement hâte de commencer à travailler en plus… Tout pour te retarder! Mais j’avoue que l’Internet ne doit pas être des plus stable partout au Vénézuela!

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