13 questions sérieuses à Jason

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Jason (photo prise à Yokohama, par Shuko Sawakami Parsons)

Malgré le fait que je sois maintenant sur la route, j’ai l’intention de continuer la publication d’entrevues sur ce blogue. Ceci dit… aujourd’hui, je vous présente mon ami Jason Parsons, qui enseigne l’anglais à l’étranger depuis plusieurs années. Il vit actuellement au Japon, il prépare même son mariage avec une femme rencontrée là-bas et il a accepté de répondre à mes questions sur son métier, sur la vie d’expatrié, sur le Japon. Celles et ceux qui songent à se lancer dans une aventure semblable devraient particulièrement apprécier cette entrevue. Il n’a pas de blogue ou de site Web, mais il acceptera de répondre à vos questions si vous lui écrivez à l’adresse de courriel suivante: doctorparsons@gmail.com

Pourquoi as-tu choisi d’enseigner l’anglais à l’étranger?

J’avais le goût de voyager et découvrir la planète. Enseigner l’anglais semblait le moyen le plus facile de réaliser mes ambitions.

Quelles ont été les étapes de ta carrière d’enseignant?

Simplement: terminer mon bac, envoyer un courriel à une agence de placement coréenne, passer l’entrevue par téléphone, déménager à Séoul.

Pourquoi as-tu choisi de travailler au Japon?

Alors que je vivais en Corée du Sud, j’ai visité le Japon à plusieurs occasions. Je suis tombé en amour avec le pays. La culture, l’histoire, le peuple, la musique, tous me semblent très interessant.

Comment qualifies-tu ton intégration à la société japonaise, jusqu’à présent?

Je me débrouille quand même bien dans le quotidien. La langue n’est plus un obstacle.

Qu’est-ce que tu aimes le plus du Japon et qu’est-ce que tu en aimes moins?

J’adore les gens. Ils sont très accueillants et extrêmement polis. Par contre, ce que j’aime moins, c’est la communication. Il est parfois difficile de savoir ce qu’un Japonais pense ou ressent vraiment. Par peur d’insulter l’autre, il ne sera pas entièrement honnête lorsque tu l’interroges. Par exemple, le Japonais typique ne répondra jamais “oui”. La réponse sera toujours “peut-être”.

Quelles compétences et quelle formation doit posséder une personne qui souhaite enseigner l’anglais dans un autre pays?

Le minimum: détenir un bac, peu importe le domaine, et parler anglais. Ensuite, avoir le goût du voyage et la capacité de s’intégrer à une autre culture aident beaucoup.

Que penses-tu des formations d’enseignant offertes sur Internet?

Lorsque vient le temps d’appliquer pour un poste d’enseignant en Asie, ce sont les papiers (diplômes) qui comptent. Plus tu en as, mieux c’est. Peu importe d’où vient la formation, elle est utile.

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite enseigner l’anglais dans un autre pays?

Fonce. Tu ne le regretteras pas. Ensuite, fais attention. Informe toi sur les expériences des autres. Fais des recherches, pose des questions.

Y a-t-il des idées préconçues sur ce métier, et si oui, lesquelles?

S’il y en a, je ne les connais pas.

Quels sont les plus grands défis de la vie d’expatrié?

La langue. C’est pas facile apprendre une langue complètement différente de la sienne.

Quels sont les plus grands plaisirs de la vie d’expatrié?

Découvrir quelque chose de nouveau à tous les jours.

Quelles leçons tires-tu de tes expériences d’expatrié en Corée du Sud et au Japon?

La vie est courte. Profite de chaque journée.

Quels sont tes projets pour les prochains mois, les prochaines années?

Nous [Shuko et moi] préparons deux grands évènements: notre cérémonie de mariage en septembre 2012 et notre déménagement à Montréal en novembre 2012.

La suite de cette entrevue sera publiée ce jeudi.

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