Centre historique de Oaxaca

Oaxaca (prononcé « Wa-ha-ka »), capitale de l’État du même nom, est une ville réputée pour sa richesse culturelle. J’avais hâte d’y aller. Bien que je n’y ai pas eu le coup de coeur que j’avais espéré, j’ai tout de même beaucoup aimé mon séjour là-bas, séjour qui s’est déroulé du 6 au 13 mars 2015.

Général

– La ville s’appelle en fait Oaxaca de Juárez, mais personne ne dit « de Juárez »;

– Les moles, des sauces à base de chocolat ou cacao, piments et épices (entre autres ingrédients), se déclinent en sept couleurs (telles que jaune, vert, rouge et noir), sont les spécialités culinaires locales;

– La région est propice à divers types d’excursions d’un jour et les prix sont les mêmes d’une agence à l’autre, soit 200 pesos (environ 16,76 $ CAN), sans les entrées sur les sites et la nourriture. Les plus populaires sont celles pour aller à l’exceptionnel site naturel Hierve el Agua et les ruines zapotèques de Monte Albán. Pour Monte Albán, je ne crois pas qu’il soit nécessaire de payer pour une excursion, car y aller soi-même ne demande que peu d’efforts. J’en parlerai dans un futur billet;

Transport

– J’ai payé 344 pesos (environ 28,78 $ CAN) pour un billet de bus depuis Puebla, avec la compagnie ADO. Le trajet a duré environ 5 h 30. À noter que ce prix était celui annoncé sur le site de la compagnie, en tant que rabais Internet, mais je l’ai quand même obtenu à son comptoir au terminus, une journée avant mon départ;

– Le terminus d’ADO se trouve près du Parque Juárez, au nord-est du centre historique. D’autres terminus existent dans la ville et ils proposent différentes destinations. Il importe donc de s’informer du bon point de départ/d’arrivée, quand vient le temps de se déplacer;

Activités

– Museo de las Culturas: un musée très complet sur les cultures de la région de Oaxaca. Une masse d’informations et d’artefacts accueillent les visiteuses et visiteurs. La surdose d’informations risque ainsi de se pointer le bout du nez. J’ai passé plus d’une heure à arpenter l’édifice et j’ai fini par atteindre un point de saturation intellectuelle, malgré mon intérêt. En outre, la configuration du musée rend la visite un peu chaotique, car sans carte, on peut manquer certaines salles. Quoi qu’il en soit, ce musée constitue une activité essentielle. Le billet d’entrée coûte 64 pesos (environ 5,35 $ CAN);

Museo de las Culturas de Oaxaca

– Cathédrale: sans surprise, la cathédrale se veut le point névralgique du centre historique. De l’action dans le secteur, il y a. En plus, le Zócalo, la place principale, se trouve juste à côté de la cathédrale. Ainsi, mendiants, vendeurs en tous genres, marcheuses et marcheurs jouent du coude dans une ambiance vrombissante. Parmi les trucs en vente, des disques de musique de la région: 10 à 20 pesos au moins par disque (environ 0,84 $ CAN à 1,67 $ CAN), avec des spéciaux à 3 pour 50 pesos (environ 4,18 $ CAN). Disques piratés, bien sûr. Les affamé-es pourront aussi se sustenter chez les nombreux vendeurs de nourriture. Et le bureau de poste a pignon sur rue dans le coin nord-ouest de la Alameda de León, la place devant l’entrée de la cathédrale;

– Templo Santo Domingo: une des églises les plus connues de la ville, au nord du centre historique. L’église constitue le pôle d’activités du secteur;

Templo Santo Domingo

– Bar Desestresse: ce bar offre diverses ambiances: au premier étage, on se penserait dans un croisement entre un bar sportif et un bar lounge; au deuxième, une ambiance dance prévaut. Des spéciaux sur la bière ajoutent une raison de s’y arrêter. Bref, un bar pour tous les goûts, sauf pour celles et ceux qui préfèrent les bars Bukowski-esques;

– Bar La Mezcalera!: ce bar de la Plazuela Labastida (Abasolo 104) ne gagnera pas de point en matière d’intérêt visuel, avec son extérieur sans artifice. Mais une fois à l’intérieur, on découvre un lieu idéal pour des conversations entre blancs de yeux;

– Parque Juárez: parc situé au nord-est du centre historique, populaire auprès de la population locale. Endroit animé, il reçoit familles, amoureux, enfants qui jouent sans se soucier des autres, vendeurs de nourriture ambulants, etc. En outre, des spectacles y sont présentés et un marché y pose ses tables le vendredi (du moins c’était le cas lors de mon séjour; j’y ai d’ailleurs acheté un formidable t-shirt « Honey Badger vs Cobra » à 2 $ CAN). Certes, ce n’est pas un beau parc verdoyant, mais pour observer le quotidien, il répond aux attentes;

Promeneurs de chiens au Parque Juárez

– Plusieurs endroits sont fréquentés par des vendeurs de nourriture ambulants: le Parque Juárez, la Plazuela Labastida, les secteurs autour du Zócalo et du templo Santo Domingo, entre autres;

– Rue Alcalá: cete portion de rue piétonnière relie le templo Santo Domingo au Zócalo. On peut y flâner, manger, boire un café ou des drinks trop chers. Parsemée de jolis édifices coloniaux, colorés, la rue devrait plaire aux amateurs de photos;

– Pour des livres en anglais, la librairie Amate Books, sur la rue Alcalá;

– Restaurant El Tipico: un restaurant à l’ambiance conviviale qui propose des spécialités locales, comme le amarillo de res, un plat de boeuf avec du mole jaune. Épicé et délicieux. Le restaurant se trouve à deux pas du Parque Juárez, sur la rue Zárate;

Amarillo de res

Hébergement

– Hostel Don Nino: une auberge charmante située en face du Parque Juárez et tout près du terminus d’ADO. Son ambiance à la fois tranquille et invitante devrait séduire les voyageuses et voyageurs. J’y suis resté plus longtemps que prévu pour cette raison. Ça et son Wi-Fi décent, son restaurant populaire auprès des résidents de la ville (et ses prix sont raisonnables), ses dortoirs confortables, son agréable terrasse et son agence de voyages serviable. Par contre, l’auberge est à environ 15 minutes à pied du centre historique, ce qui peut pousser les plus paresseux à limiter leur exploration de la ville. Sinon, pas grand chose à redire. J’ai payé 170 pesos (environ 14,22 $ CAN) la nuit pour un lit en dortoir, généreux déjeuner inclus.