« The Sexual Lives of Sri Lankans »

Depuis que je m’intéresse à la blogosphère des voyageurs, j’ai lu des milliers d’articles. Certains sujets reviennent plus souvent (par exemple, le budget nécessaire pour faire un tour du monde), alors que d’autres sont pratiquement invisibles. Le sexe est l’un de ces sujets peu abordés, même si sexe et voyage font pourtant si bon ménage…

Un tabou? Non, mais…

Je ne crois toutefois pas que le sexe en voyage constitue vraiment un tabou: je pense plutôt que les gens éprouvent une certaine réserve devant la possibilité de révéler cette partie de leur vie sur un site Web ou un blogue. Comme s’ils y accordaient un caractère sacré, dont le dévoilement revenait en quelques sorte à une profanation. Je suis moi-même porté à garder secrets les détails de ma vie sexuelle en voyage. Ils font partie de ma vie privée et je préfère qu’ils y restent. Cependant, je respecte les personnes qui ont l’audace de s’ouvrir de façon aussi intime sur un espace aussi public, car elles font preuve d’une aisance et d’un courage que je ne possède pas.

Sexe and the Sri Lanka

Ainsi, quand je tombe sur un article traitant de sexe en voyage, et un bon, en plus, je me réjouis, car j’aime lire des textes sur le sujet, j’aime connaître des réflexions sur les divers aspects de la sexualité, cette dimension si majeure de l’être humain. Je vous invite donc à lire cet excellent article (en anglais), qui jette un regard honnête sur la perception de la sexualité au Sri Lanka. Les perspectives féminine et masculine y sont présentées, sans tentative de les embellir pour épargner les critiques. Un regard cru, mais sincère et captivant.

4 thoughts on “« The Sexual Lives of Sri Lankans »

  1. Matthieu H

    Je pensais ouvrir un second blogue pour mon départ “le tour du monde en 80 femmes” mais j’ai un petit coup d’auto-censure, et ca met la pression, dépendament combien de temps je part, 80 ça peut faire beaucoup…

    Je pense que je vais le garder comme catégorie dans le blogue général par contre. Parce que sinon c’est un peu hypocrite je crois, d’une part on dit qu’on voyage pour aller a la rencontre de l’autre et de l’autre coté, on garde ce coté pour soi.

    C’est vrai qu’il y a peu de ressources sur la sexualité en voyage ou à l’étranger, et quand il y en a sa tourne souvent autour du glauque et de la prostitution. Nous avons la chance de vivre dans une société qui accepte la promiscuité comme partie intégrante de la relation entre les sexe et il est facile de faire un faux pas dans un pays étranger en s’attendant à la même chose.

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    1. Stéphane Pageau Post author

      En effet, pression et sexe ne font pas bon ménage, habituellement… ha ha. Prends ça relax…

      Je ne suis pas prêt à dire que c’est hypocrite, de ne pas en parler; après tout, si tu ne dévoiles pas les détails de ta vie sexuelle à tes propres ami-es, je ne vois pas comment tu pourrais être à l’aise de le faire sur un blogue. De plus, lorsqu’on parle de sexe, la ligne entre le glauque et le sublime est parfois tellement mince. J’ai l’impression que bien des gens ne se sentent juste pas confortable à l’idée de marcher sur cette ligne. Si tu te sens à l’aise de le faire, je t’y encourage et je compterai parmi tes lecteurs.

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  2. Pierre

    C’est un sujet difficile en effet.
    En France, toute description trop précise de la vie privée est considérée comme de l’exhibitionnisme (voir toute l’omerta sur la vie privée de Strauss Kahn).
    C’est d’autant plus difficile que généralement tout le monde, les proches et la famille inclus ont accès au blog.
    Et décrire le sexe de manière extérieure est aussi un art délicat qui demande du talent. Mais nier que cela ne fait pas partie intégrante du voyage est une absurdité comme tu dis.

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Je suis d’accord avec les points que tu as soulevés, Pierre. La culture, la famille et ami-es, la difficulté de trouver le ton juste… ça fait plusieurs éléments qui rendent difficile l’atteinte d’un équilibre, lorsque vient le temps de traiter du sujet. Ce n’est pas certainement pas une tâche impossible, mais elle est périlleuse, à tout le moins. C’est dommage, car elle semble rebuter bien des gens qui auraient pourtant de merveilleux récits à partager.

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