Le cours de plongée sous-marine

Avant de partir pour mon tour du monde, je m’étais fixé comme principal objectif de sortir de mes zones de confort et d’apprendre de nouvelles habiletés, de nouvelles connaissances, et ce, dans le plus grand nombre de domaines possibles. Ainsi, je n’ai jamais été attiré par la plongée sous-marine. Jusqu’à ce que j’arrive en Thaïlande. J’ai su très vite que le pays possédait des sites de plongée de renommée mondiale. Puis, mon amie Mariève a suivi un cours avancé de plongée à Koh Phangan et son enchantement m’a convaincu d’en profiter. Je me suis donc inscrit à un cours de plongée sous-marine Open Water Diver PADI.

Les frais en détails

Je me suis inscrit à ce cours au Backpackers Information Centre (de Haad Rin, à Koh Phangan), qui a un partenariat avec la compagnie Lotus Dive Resort, située à Chaloklum, dans le nord de l’île. Le cours m’a coûté 10 800 bahts (environ 347 $ CAN), plus 3 % de frais d’utilisation de carte de crédit (324 bahts; environ 10 $ CAN) et autres frais dont je ne peux retracer l’origine, soit environ 369 $ CAN, en tout. J’ai choisi d’utiliser ma carte de crédit, car j’étais content de ne pas à avoir à puiser dans mes réserves d’argent comptant, pour une fois. En Thaïlande, d’après mon expérience, l’argent comptant est roi. J’imagine toutefois que dans certains hôtels ou commerces plus huppés, les cartes de crédit doivent être acceptées.

Le Lotus Dive Resort

Cette somme de 369 $ comprenait les trois jours de cours, le matériel pédagogique, quatre plongées, le transport en taxi de Haad Rin à Chaloklum (et vice-versa) tous les jours, le transport en bateau jusqu’aux sites de plongée, l’utilisation de l’équipement de plongée et les repas sur le bateau. Il faut toutefois fournir deux photos de format passeport pour l’émission de la carte de plongeur.

De la théorie à l’eau

Le 4 janvier dernier, j’ai commencé mon cours. Il a duré trois jours (quatre, en incluant la journée manquée en raison du fait que j’ai été malade, un soir). La première journée fut consacrée à la théorie et aux exercices en piscine. À vrai dire, ce fut la journée la plus difficile. Se taper de la théorie dans un manuel et des DVD ne constitue pas une façon particulièrement excitante de passer un avant-midi. Mais c’était nécessaire. Puis, en après-midi, j’ai effectué ma première plongée en piscine. Encore une fois, ce fut nécessaire, bien que peu agréable. L’eau était étonnamment froide, après un certain temps, mais je devais y rester pour accomplir un certain nombre d’exercices, surtout des exercices en vue de situations d’urgence, comme la perte du détendeur de plongée. J’étais donc très heureux quand la journée s’est terminée.

La piscine

La deuxième journée fut le théâtre de mes deux premières plongées. Pour être franc, j’étais un peu nerveux. Je ne savais pas comment j’allais réagir, une fois dans les profondeurs. En compagnie d’un groupe d’élèves et d’instructeurs, je me suis rendu près de Koh Tao; on a alors effectué une plongée à Shark Island et une autre à White Rock. La première fut la plus intense. C’était mon baptême de l’eau. Je me demandais si j’allais me rappeler de toute cette théorie. Or ça s’est très bien passé. Après quelques secondes sous l’eau, j’ai su que ça irait. J’ai donc pu profiter de mon expérience et apprécier ce que je voyais. Même les méduses.

Sail Rock

La troisième et dernière journée fut le moment de mes deux dernières plongées, de même que l’examen final. Ces deux plongées ont été formidables, surtout celle à 18 mètres de profondeur, la limite permise pour ma catégorie de plongeur. J’étais à Sail Rock, un des lieux de plongée les plus connus de Thaïlande. Là, j’ai cliqué. J’ai réalisé que la théorie prenait racine dans mon esprit, que je saisissais les principes, que je les appliquais de mieux en mieux. Bien sûr, j’en ai encore tellement à apprendre, mais je sais maintenant que je me sens à l’aise dans ce milieu. Il ne me reste qu’à améliorer plusieurs aspects de ma technique, dont le rythme de ma respiration. Je dois le ralentir encore. Mais ça viendra. Oh, et l’examen final a plus ou moins bien été, mais je l’ai passé. C’est tout ce qui compte, en bout de ligne.

Un défi relevé

J’ai donc terminé mon cours le 7. Mes plongées ont changé ma vision du monde sous-marin. Ce monde est fascinant, il bouge constamment. Des anémones, des poissons, des oursins, des coraux et autres organismes peuplent cet univers que je n’avais vu qu’en photos ou à la télé, auparavant. C’est autre chose, de l’explorer. C’est merveilleux de sentir qu’on peut interagir avec lui (même s’il faut éviter d’en troubler l’harmonie), de voir autant de vie dans un milieu si différent du nôtre. Une orgie de couleurs, de motifs, de textures.

Moi, Sharla, mon "amie de plongée", et Kio, mon instructeur de plongée.

Je comprends maintenant pourquoi tant de gens se passionnent pour cette activité. Elle offre non seulement des visions oniriques d’un univers que peu de gens connaissent vraiment et un défi intellectuel (la connaissance de plusieurs principes scientifiques est obligatoire pour la pratiquer), mais aussi un dépassement de soi qui s’adapte à la motivation et à la témérité de chacun. Ainsi, les plus motivés peuvent tenter l’aventure de la plongée en apnée, à l’instar des personnages du célèbre film Le Grand Bleu (le film est aussi célèbre pour les fesses de Jean-Marc Barr).

De nouvelles plongées en perspective

La certification PADI me permettra d’effectuer des plongées un peu partout dans le monde: avec plus de 6000 membres corporatifs (centres de plongée et commerces) sur la plupart des continents (en 2010), j’aurai accès à une communauté passionnée, désireuse de partager cette passion. J’aurai donc l’embarras du choix quand je voudrai plonger à nouveau.

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