Rio de Janeiro: le radieux retour

Rio de Janeiro, secteur autour de la Lagoa Rodrigo de Freitas

Je suis retourné à Rio pour la conclusion de mon voyage au Brésil le 15 septembre 2019, après des séjours à Paraty et à Trindade. J’avais cependant décidé de changer de quartier, de m’éloigner de ceux que je connaissais déjà – Glória et Santa Teresa -, histoire de découvrir un autre visage de la ville. Je me retrouvai donc dans Copacabana, près des célèbres plages de Copacabana et d’Ipanema. Je suis resté à Rio jusqu’au 19 septembre, date de mon vol de retour.

Activités et attractions

Durant ce deuxième séjour à Rio, j’ai surtout passé du temps à la plage. J’alternais entre Copacabana et Ipanema. Vu la proximité de celles-ci, j’aurais été un imbécile de ne pas en profiter, d’autant plus que la météo était formidable, contrairement à celle qui prévalait au début de mon voyage.  J’y reviendrai dans un billet ultérieur.

Plage de Copacabana

J’ai tout de même effectué quelques autres activités, comme prendre le Bondes de Santa Teresa. Le Bondes est un tramway qui relie une station près du métro Carioca au quartier Santa Teresa. J’y reviendrai aussi dans un billet ultérieur.

Bondes de Santa Teresa

Tant qu’à débarquer dans le quartier Santa Teresa, j’en ai profité pour aller au Centro Cultural Parque das Ruínas. Il s’agit en fait d’un ancien hôtel, le Particulier Murtinho Nobre, bâti entre 1898 et 1902. L’hôtel était la propriété de la mécène Laurinda Santos Lobo. Il tomba en décrépitude à la mort de celle-ci, en 1946. Il devint alors un repère de clochards et de fêtards. Sous l’impulsion du gouverneur de l’État de Rio, la ville reprit possession de la propriété en 1993, puis elle fut transformée en parc/centre culturel. L’inauguration a eu lieu le 12 décembre 1997.

Vue depuis le Parque das Ruinas

Les vues sur Rio y sont époustouflantes; c’est un endroit idéal pour une séance photo. On peut voir le Pão de Açúcar d’un côté et la Catedral de São Sebastião d’un autre. Sinon, la bâtisse elle-même n’a rien de bien spécial. Les ruines tiennent debout, on peut y circuler par des escaliers et des passerelles. Au sous-sol se trouvent un auditorium de 100 places, une cafétéria et une salle d’exposition; des oeuvres d’art y sont présentées. Une scène extérieure a aussi été aménagée et des spectacles pour enfants y seraient présentés tous les week-ends. L’entrée est gratuite (d’après mes notes écrites tout croches) et le site est ouvert de mardi à dimanche, de 8h à 18h.

Vue depuis le Parque das ruinas

Je connaissais les soirées Mundo Lingo, j’avais même assisté à quelques-unes d’entre elles à Montréal. Je savais aussi que ces soirées étaient organisées dans plusieurs villes sur la planète, dont Rio. Je décidai donc d’aller au Jungle Pub (métro Botafogo) pour la version carioca de l’événement. J’y ai passé une excellente soirée, où j’ai pu pratiquer les langues que je connaissais. Bonnes discussions sur la politique avec un Vénézuelien, notamment. Le pub vend même des boissons sans alcool, comme un délicieux caipirinha. À noter que le Jungle Pub se trouve sur une rue en retrait de la rue principale du secteur (Voluntários da Pátria); quand j’ai demandé aux organisateurs si c’était sécuritaire de retourner au métro à pied, vers 23 h 30, ils ont estimé les chances d’un incident à une sur deux. Je suis donc rentré à mon auberge en Uber.

Je n’avais pas de meilleure photo que celle-là.

La Lagoa Rodrigo de Freitas est une lagune située grosso modo entre les plages de Copacabana et d’Ipanema. Les gens viennent y faire du jogging ou du vélo, sur des pistes qui la ceinturent. Quelques collines viennent compléter le paysage. C’est charmant. Je ne sais toutefois pas s’il est possible de s’y baigner, mais je ne mettrai pas mon gros orteil dans l’eau: j’y ai décelé des algues inquiétantes. Le genre d’algues qui n’augurent rien de bon pour l’épiderme.

Lagoa Rodrigo de Freitas

Je suis enfin retourné sur quelques lieux que j’avais déjà visités, comme l’Escadaria Selarón et la Catedral de São Sebastião. Toujours autant de monde à l’escalier. Je pense que même un furieux orage ne suffirait pas à éloigner les curieuses et les curieux.

Catedral de São Sebastião

Je suis revenu à la cathédrale pour une dernière séance de photos. Quel édifice unique, je suis fasciné par son architecture. J’ai aussi acheté quelques babioles, comme des aimants de frigo et des cartes postales pour mes proches.

Reflet de la cathédrale sur un immeuble

Restaurants

Fidèle à mes habitudes, j’ai goûté des trucs vendus dans la rue, comme des churros et des brochettes. J’ai aussi eu une rage de pasteis de nata, alors j’ai été à la Casa das Natas, un petit commerce sympathique situé à deux pas de la plage de Copacabana (sur l’Avenida Nossa Senhora de Copacabana). J’ai payé 7,50 reais  (environ 1,89 $ CAN) par tartelette et j’ai choisi quatre saveurs: traditionnel, chocolat, abricot et pomme. Ils étaient délicieux. Des sandwichs y sont aussi en vente, mais je me questionne sur la pertinence d’aller manger un sandwich dans un commerce reconnu pour ses pasteis de natas. Mais bon il y a aussi des gens qui aiment manger un spag sauce à la viande dans certains bars de Montréal, alors…

Délicieux pasteis de nata

J’ai mangé un plat de yakisoba (plat japonais composé de nouilles sautées, avec viande, crevettes ou légumes, le tout rehaussé d’une sauce), dans un restaurant de cuisines d’origines asiatiques, sur la rue Volontarios da Patria (j’ai oublié le nom de l’intersection et je ne l’ai pas noté, à ma grande surprise. Désolé). Les prix sont raisonnables (choix de format mini ou grand, à 13 ou 18 reais – soit 3,27  ou 4,53 $ CAN -, respectivement), ce qui en fait une option idéale pour les petits budgets. On s’entend, ce n’est pas de la grande gastronomie, mais ça fait le travail quand le ventre crie famine.

Yakisoba aux crevettes

À trois pas de l’auberge Hoshtel, la Casa Di Succo est un restaurant populaire, au menu varié et aux prix abordables. En plus, vous pourrez y regarder la télé locale. Dans mon cas, j’ai assisté au bulletin de nouvelles et j’ai pu constater que, ici aussi, la marde est pognée. 

Tapiocas à la Casa di Succo

Le restaurant Braseirinho da Glória, près du métro Glória (sur la rue Cândido Mendes), propose des plats du jour, comme de l’excellent poulet grillé, à 29 reais (environ 7,29 $ CAN) l’assiette. Une énorme et savoureuse portion. Sérieux, c’était… glorieux. Et, à en juger par le flot continu de clients et par le fait que les employés semblaient connaître chacun d’entre eux, ce restaurant constitue un favori local. J’adore ce genre d’ambiance conviviale.

Hébergement

Je me suis d’abord posé au Hoshtel, dans Copacabana. J’ai payé 75 reais la nuit (environ 18,86 $ CAN) pour un lit dans un petit dortoir mixte de six lits, déjeuner inclus. Une auberge, tranquille, près de tous les commerces essentiels (banques, épiceries, restaurants, etc.). Chaque lit possède son propre spacieux casier, une prise électrique, une mini-étagère et une lampe de lecture. De plus, chaque salle de bain individuelle compte une douche au jet puissant, parfait pour décaper le sable collé dans les poils de torse. Par contre, l’aire commune n’est pas des plus grandes; c’est correct, puisque ce n’est pas un « party hostel ».

Je n’avais pas fait mon lit, désolé maman.

Le satisfaisant déjeuner est offert dans la salle à manger. Par contre, la cuisine n’est pas accessible aux invités. Y a pas de mal à prendre une pause de cuisiner, à l’occasion, mais ça voulait aussi dire: pas de poutine.

L’aire commune du Hoshtel

Un avantage majeur de cette auberge est qu’elle est située à environ cinq minutes de marche de la plage de Copacabana et à une quinzaine de minutes d’Ipanema. En outre, un robinet a été installé dans l’entrée pour que les invité-es puissent rincer le sable de leurs pieds. Bref, une auberge idéale pour celles et ceux qui veulent à la fois un endroit calme dans le chaos de Rio et proche des plages principales.

Discovery Hostel

J’ai passé ma dernière nuit à Rio au Discovery Hostel; j’ai choisi cette auberge, car elle était située – littéralement – à quelques pas du métro Glória, mon point de départ vers l’aéroport. J’ai payé 54 reais la nuit (environ 13,58 $ CAN) pour un lit dans un dortoir mixte de six lits, déjeuner inclus. Par contre, en arrivant dans mon dortoir, j’ai constaté que les lits étaient répartis sur trois étages. Quelle idée merdique. Je comprends le désir des propriétaires de maximiser l’espace, mais WTF?! C’était seulement la deuxième fois de ma vie que je voyais ça (la première fut dans un auberge de Kuta Bali, en Indonésie). Au moins, mon lit était au premier étage.

Non. Juste non.

Je n’ai passé qu’une seule nuit à cette auberge, alors je ne saurais poser un jugement éclairé sur l’endroit, mais j’ai apprécié mon bref passage ici. J’ai cependant eu l’impression qu’il y aurait pu y avoir davantage de salles de bain et de douches. Ceci dit, le déjeuner fut généreux, la cuisine était accessible aux invité-es et elle semblait bien équipée. En outre, l’ambiance de cette auberge m’a semblé plus vivante que celle de sa voisine, le KarioK Hostel, mais peut-être mon impression n’était que circonstancielle. Quoi qu’il en soit, je donnerais sans hésiter une autre chance à cette auberge, si je devais retourner à Rio.

*Le taux de change a évolué depuis mon voyage à Rio: il est, au moment de la publication de ce billet, plus avantageux que lors de mon séjour là-bas. Ainsi, 1 $ CAN valait alors environ 3 reais; aujourd’hui, 1 $ CAN vaut environ 4 reais. 

Prochain billet: le Bondes de Santa Teresa

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