Bilan 2018: 20 ans depuis Berlin, Suriname, Mexique et poutines

Centre historique de Campeche

Déjà le 31 décembre, alors c’est à nouveau l’heure d’un bilan. Un bilan qui recoupe autant un jalon important de ma vie qu’une belle découverte d’un pays méconnu qu’un retour réconfortant dans un univers familier. Je me demande chaque année si ce genre de billet intéresse vraiment les lecteurs, mais, visiblement, oui. Alors le voici.

Un anniversaire important

L’année 2018 marquait le 20e anniversaire de ce que je considère comme mon premier vrai voyage, soit un Chantier jeunesse à Berlin, en juillet 1998. J’avais ajouté quelques jours aux trois semaines prévues pour cette expérience, de sorte que j’étais parti un peu plus d’un mois en Europe, en mode sac à dos. J’avais adoré, malgré quelques ennuis. Vingt ans plus tard, je constate que voyager est toujours ma principale priorité, quand vient le temps de faire mes choix de vie. Les lieux où j’habite, le rapport que j’entretiens avec la consommation, la possession de choses, etc. tout découle de cette priorité.

Avoir sa vie dans des sacs à dos… un choix. Un bon choix.

J’aurais pu poursuivre une carrière dans le monde universitaire, après ma maîtrise en communication, mais j’avais alors réalisé que, après avoir fréquenté les livres pendant des années, j’avais maintenant envie de fréquenter des êtres humains. Des humains de partout. Je savais qu’ils allaient m’apprendre beaucoup. Mes voyages sont ainsi devenus ma carrière. Aujourd’hui j’apprécie davantage la distinction anglaise entre « book smart » et « street smart ». Les livres et la rue. Deux puits infinis de connaissances qui se complètent plus qu’ils ne s’opposent. Ces deux puits m’ont permis de développer divers aspects de ma personne. Je ne regrette donc rien. Au contraire. C’était une excellente décision pour moi, conforme à qui j’étais et à ce que je suis devenu.

Une école comme je les aime (ici, à Plovdiv, en Bulgarie)

Tous mes voyages s’inscrivent dorénavant dans une continuité, une cohérence en filigrane de ma vie. J’en suis heureux. Je sais aussi que je voyagerai tant et aussi longtemps que ma santé me le permettra. Et même quand elle me le permettra moins, je trouverai une façon de voyager. En marchette, pour aller au dépanneur, s’il le faut.

Suriname

Centre historique de Paramaribo

Plus j’y repense, plus j’ai aimé mon séjour au Suriname. J’y ai été sans attentes et j’ai été impressionné. C’est un pays fascinant. Paramaribo, sa capitale, est une ville unique, à la croisée des mondes afro-caribéen et néerlandais. Comme si le monde latino-américain n’avait eu aucune emprise sur ce territoire. Un pays à explorer pour la nature plus que pour la culture, puisque la majeure partie du pays est recouverte par la jungle. Et, hormis la capitale, on y croise peu de grandes villes. J’étais heureux d’aller là-bas, car j’adore l’Amérique du Sud. J’étais curieux d’en connaître un autre visage et j’ai été séduit. Je visiterai aussi le Guyana et la Guyane française, un jour.

Mexique

J’étais aussi heureux de retourner au Mexique, mon pays préféré. Mon troisième voyage en sol mexicain. Je suis revenu dans une région que je connaissais déjà (la péninsule du Yucatán), mais j’ai tout de même pu arpenter de nouveaux lieux, comme la superbe Campeche, la jaune Izamal et la sympathique Chocholá et son cenote. C’était agréable de retomber en terrain connu et de faire découvrir à des proches pourquoi j’aime tant le Mexique. Ils m’ont compris.

Centre historique d’Izamal

J’ai aussi vécu ma deuxième expérience de Día de muertos. Une expérience bien différente de celle que j’ai vécue l’an dernier, dans l’État de Michoacán (billets # 1, 2, 3 et 4). J’en parlerai en détails dans un billet ultérieur.

Party au cimetière général de Mérida pour Dia de muertos

C’était aussi un rare voyage à plus de deux personnes pour moi (avec ma copine et mon frère) et tout s’est déroulé à merveille. J’avais bien choisi mes partenaires, il va sans dire. J’ai compris, depuis mon voyage avorté en Colombie-Britannique, en 1999, l’importance de sélectionner avec soin ses partenaires de route. Ce fiasco avait brisé des amitiés. Il m’avait même rendu méfiant envers les voyages en groupe. J’ai par exemple refusé de voyager avec un ami, en 2013, car je ne sentais pas que ça fonctionnerait entre nous, à ce moment-là. On a fini par voyager ensemble plus tard, en Amérique centrale, et ce fut un beau voyage. Tout est une question de jugement, d’intuition.

Voyager en groupe… pas toujours facile, surtout dans le froid de Khiva (Ouzbékistan)

Ceci dit, je compte retourner au Mexique un jour, mais dans des régions que je ne connais pas, comme le nord-est. Je rêve de visiter tous les pueblos mágicos, de me rendre dans tous les États, de connaître un maximum du Mexique. Je pourrais y vivre. Je me verrais même prendre une retraite là-bas… si un jour je décide de prendre ma retraite.

Poutines

J’ai inclus une section « poutines » dans ce bilan juste pour publier des photos de poutines. Alors voici quelques-unes des poutines que j’ai dégustées en 2018:

Poutine audacieuse du pub Le Trèfle, à Montréal

Poutine de chez Paul Patates, à Montréal

Poutine à la viande de La Ligne rouge, à Montréal

Poutine Général Tao de La Belle Tonkinoise, à Montréal

Poutine mexicaine de La Banquise, à Montréal

2019, l’Odyssée de l’imprévu

Je n’ai pas encore planifié de voyages pour 2019, mais il y en aura. Au moins un, sans doute deux. Je vous en donnerai les détails en temps et lieu.

Des voeux

Je profite de cette occasion pour vous remercier de me lire. Certain-es d’entre vous me suivent depuis des années, alors je suis touché par votre fidélité. Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2019, remplie de ce que vous aimez. Et, si vous me lisez, j’en déduis que vous aimez les voyages. Alors je vous souhaite des voyages.

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